L’éclairage nocturne en milieu rural tant sur le plan social, éducatif que sanitaire, est très important. C’est pourquoi, il faut saluer la société Razel-Mali, succursale du Groupe Razel-Bec lui même filiale du groupe Fayat évoluant dans les travaux publics à vocation multiservices, qui a fait un don de candélabres photovoltaïques aux populations de Sonityégni, une localité située à 30 km de Bamako. Ces lampadaires sont installés au centre de santé, à l’école, à la mosquée et sur la place publique du village.
Ce don d’une valeur de 5 millions de Fcfa qui s’inscrit dans le programme responsabilité sociétale des entreprises (RES) de la société, vise à contribuer au développement économique et social des territoires où l’entreprise intervient.
La cérémonie de remise de ces lampadaires s’est déroulée jeudi dans une ambiance animée à Sonityégni sous la présidence du représentant de Razel-Mali, Hourdille Brice. C’était en présence des notabilités du cercle de Kati et d’une foule de jeunes et d’habitants de Sonityégni.
Les candélabres offerts sont du modèle LED solaire du fabriquant français SUNNA. Ils sont munis chacun d’un module photovoltaïque, d’un module LED et d’une batterie. Ils participent à la protection de l’environnement parce qu’ils fonctionnent à partir des rayons solaires. Ils ne dégagent donc pas de gaz à effet de serre et n’ont aucun effet sur le climat. Les candélabres offerts ont une durée de vie de 10 ans et n’imposent aucune dépense connexe.
« Si cette remise est symbolique, elle illustre tout l’engagement de Razel-Mali pour le développement local dans ses zones d’intervention dont Sonityégni, une localité qui a accueilli, depuis juin 2010 , les installations de concassage du groupe qui portent d’ailleurs le nom de Carrière de Sonityégni », a expliqué Brice Hourdille. Razel-Mali entend précisément renforcer la capacité du centre de santé dans ses interventions nocturnes, soutenir l’école et contribuer au développement social à travers l’éclairage nocturne au niveau de la mosquée et de la place publique, a-t-il ajouté.
Pour Harouna Diarra, le sous-préfet de Kati, la société a su, dès son installation, insérer les préoccupations des populations dans son projet de développement communautaire. Ce qui a permis, dans un premier temps, de mener une identification des propriétaires de champs affectés par la carrière. Ces champs, a témoigné Harouna Diarra, ont fait l’objet d’une évaluation et les propriétaires ont été indemnisés au prorata de leur production annuelle et ce au bout de 5 ans. Le second volet du partenariat entre le village de Sonityégni et Razel-Mali réside dans la concrétisation du volet de développement communautaire établi lors de la consultation publique entre les deux entités.
Pour l’édile Issa Diarra, ces infrastructures permettront aux enfants de Sonityégni d’apprendre leurs leçons dans de bonnes conditions, elles permettront aussi de combattre l’insécurité dans le village. Il a remercié la société Razel-Mali qui participe au développement du village avant d’inviter la population de Sonityégni à prendre soin des installations offertes.
Razel-Mali est implanté dans notre pays depuis 1978. C’est en plein désert, au sud de Tombouctou, à Léré que l’entreprise a opéré au début. A l’époque, les lacs de Tanda et de Kabara n’étaient alimentés que par les crues du fleuve Niger. En 1978, des médecins lyonnais ont créé un comité chargé de remédier au problème d’alimentation en eau de ces deux cuvettes, malgré la faiblesse des crues. C’est ainsi que Razel s’est vu confier l’ouverture de deux canaux entre le fleuve et les lacs pour les alimenter en eau. Depuis cette époque, la société n’a cessé d’intervenir sur différents projets dans notre pays : bitumage des routes Tambaga-Manantali, Sandaré-Diéma, Kita-Saraya-Kedougou ; réhabilitation de la route de Faladié-Ségou ; aménagement du périmètre irrigué d’Alatona ; aménagement et renforcement des pistes d’atterrissage de l’aéroport international Modibo Keita (Senou).
Actuellement, Razel-Mali exécute des projets dans les zones de Gao, Kidal et Tessalit pour le compte de la MINUSMA et exploite une carrière commerciale située à Sonityégni qui fournit plusieurs types de granulats aussi bien routiers que pour le bâtiment.
Abdoul Karim COULIBALY
Source : L’ Essor