La CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), créée en 1975 par le Traité de Lagos, a fêté en mai dernier ses 43 ans d’existence. Cette dernière permet de coordonner les actions des pays de l’Afrique de l’Ouest. Selon un récent sondage, la majorité des parlementaires issus des quinze membres de l’organisation sont favorables à l’adhésion du Maroc au sein de l’organisation.
La CEDEAO en voie d’élargissement
Selon un sondage réalisé par les instituts « Opinions en région » et l’IPSE (Institut de la Protection Sociale Européenne), la grande majorité des parlementaires de la CEDEAO (75%) pensent que l’intégration du Maroc au sein de l’organisation est une bonne idée puisque cela va permettre de renforcer la puissance et l’attractivité de la zone. De plus, 63% estiment que le retour de la Mauritanie serait un point positif. Cependant, la possibilité d’associer également la Tunisie et l’Algérie divise les élus puisque 73% d’entre eux sont favorables tandis que d’autres sont plus réservés pour l’Algérie.
De nombreux pays tendent de plus en plus à réaliser des sondages entre les différentes communautés afin de pouvoir se mettre d’accord sur des prises de décisions.
La CEDEAO accomplit de nombreuses satisfactions
Les parlementaires jugent que l’organisation permet des réalisations intéressantes. Parmi les plus importantes, celles de la liberté de circulation des personnes avec un taux de 38%, la liberté de circulation des biens avec 42% et la liberté de circulation des capitaux avec 13%. Ces décisions viennent confirmer une zone de libre échange qui est l’un des principaux acquis réalisé par la CEDEAO. Viens ensuite la question de la protection pour lutter contre le terrorisme en renforçant les armées.
Chantier de la coopération et monnaie unique
Une question se pose malgré tout concernant la coopération avec d’autres organismes intergouvernementaux qui agissent ensemble dans le même espace géopolitique. Il y a un besoin important d’améliorer les relations entre la Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) et ses 29 États membres ainsi que la Commission ministérielle sur la coopération halieutique entre les États africains riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT). En effet, seulement 35% des parlementaires estiment que la coopération réalise de bonnes actions tandis que le reste pense que des améliorations sont à apporter.
Enfin, une question demeure concernant l’instauration d’une monnaie unique à l’intérieur de la CEDEAO afin de permettre une bonne intégration économique et financière. Plus de la moitié des parlementaires, soit 54%, estiment qu’il serait favorable de développer cette monnaie unique afin de dynamiser et relancer l’économie. Seulement 27% votent résolument contre cette nouvelle instauration.
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