Avant son départ de Kigali, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta a accordé un entretien à la presse nationale, dans lequel il a tout d’abord remercié son homologue rwandais, Paul Kagamé, pour la bonne organisation du sommet de l‘Union africaine. Il a aussi salué les efforts de son homologue rwandais qui ont permis aujourd’hui de faire de son pays un des plus enviable sur le continent africain en réussissant à ramener la paix, l’unité nationale, la bonne gouvernance et l’hygiène dans son pays.
Ibrahim Boubacar Kéïta n’a pas manqué aussi rappelé des moments difficiles qu’a traversé le peuple rwandais suite au génocide de 1994. Cependant, il a su tirer les enseignements pour son construire son avenir.
Sur le sommet de l’UA, le chef de l’Etat a exprimé sa satisfaction sur la qualité des travaux. Ce sommet a jeté les bases de l’indépendance économique de l’UA à travers la mise en place d’un nouveau mécanisme de financement de l’organisation. « Ce sommet n’a pas été une messe », a commenté le président de la République saluant la qualité du comité d’experts qui a permis son élaboration.
Notons que ce nouveau mécanisme de financement, outre la contribution des Etats prévoit le prélèvement d’une taxe sur les frais d’hôtel et les importations à destination du continent.
Ibrahim Boubacar Kéïta a insisté sur la nécessité de rendre opération la Force africaine en attente pour répondre aux besoins du continent notamment en matière de sécurité. Il a souhaité que l’Afrique compte sur ses propres ressources.
Quant au passeport africain, il s’agit d’un outil qui va redynamiser l’intégration des peuples du continent et permettre la mise en commun des forces, a apprécié le chef de l’Etat.
S’exprimant sur Smart Africa (voir article ci-contre), le chef de l’Etat a expliqué l’outil de développement qu’elle constitue et l’intérêt que lui porte le Mali en temps qu’un des pays fondateurs. Le Mali s’est également acquitté de ses obligations statuaires et entend profiter des avantages du programme.
Envoyés spéciaux
B. COULIBALY
N. SAMAKE
Source : L’Essor