Le Mali est scotché au sommet de la CEDEAO du dimanche 3 juillet 2022 à Accra. Quels impacts d’une levée des sanctions au sein de l’organe législatif ?
Dans la pile des sanctions de la CEDEAO, les membres du CNT ont été interdits de déplacements. Même sur le continent, ce n’est pas chose évidente avec le Parlement panafricain qui a entériné les décisions.
Avec un mandat de 2 ans à la clé qui doit prendre fin en octobre 2023, le parlement de la transition a vu arrêter des tractations avec la CEDEAO.
Hormis la Guinée où le Colonel Malick Diaw s’est rendu pour l’installation du CNT, nos parlementaires sont sevrés. On avait pourtant vu les assemblées nationales du Togo, Ghana, Burkina et du Tchad prendre part aux travaux de l’organe législatif.
Les parlements du continent ont en leur sein notre pays. Le Mali a pourtant 5 représentants à la CEDEAO, 5 à l’UEMOA dont le siège est à Bamako, et 4 au niveau continental dont l’honorable CHATO qui perd gros.
Annoncée au perchoir continental, sa candidature qui n’a pas été portée comme il faut est caduque : elle a raté l’opportunité avec le parlement panafricain qui organise ses élections cette semaine.
L’absence du Mali est donc un réel frein à la diplomatie Parlementaire car certaines questions échappent aux nommés de la nation. C’est dire que la session d’Accra sur le Mali reste cruciale pour nos Conseillers nationaux qui ne seront plus en vase clos.
Idrissa Keita
Source : L’Observatoire