De plus en plus on voit des filles et des femmes voilées même dans les émissions de ‘’Top Etoiles’’ et dans les lieux des concerts. De plus en plus on voit de gens avec leur chapelet dans les mosquées, dans la rue, sur les motos, au boulot, etc.
Cependant, les mœurs se dégradent de jour en jour. On voit des voilées qui lorgnent sur les hommes sous leur burqa alors que d’autres volent au marché. On entend des histoires d’autres qui les enlèvent une fois loin de la maison ou même chez leur copain. On apprend des histoires de mœurs des barbus ou du mauvais traitement fait à leurs employés.
Regardons la circulation de Bamako qui dit tout sur nous: jeunes, vieux, barbus, rasés, tous violent les codes de la route. Les gens volent les deniers publics et envoient leurs parents au Hadj. Ils pillent l’Etat et construisent des mosquées. On se marie à quatre sur le critère religieux et on sort avec une maitresse.
Du coté de nos “balemas Chretienw”, on voit que les églises se vident mais leurs caisses se remplissent. On se cache derrière la religion pour assouvir sa soif d’alcool alors que Jésus (paix et salut sur Lui) n’a jamais été buveur. Leurs prêtres embrassent la croix et abusent des enfants. Avant, on les créditait de bonne conduite mais maintenant ils se conduisent mal. On devrait conclure que c’est la perversion et non une propension de la foi.
Encore plus que maintenant, l’adage qui dit que l’habit ne fait pas le moine devient pure vérité. À vouloir trop jouer sur l’apparence l’on oublie le fond. Que la religion n’est pas le paraitre mais plutôt l’être. Laisser sa barbe ou faire sauter son pantalon ou porter une croix ne sont pas des faits de foi.
Le religieux est celui qui sait laisser les péchés même étant seul dans son coin. Mais aujourd’hui on guette aux alentours pour s’assurer que personne ne nous voit. On n’a point besoin de se montrer mais d’avoir la foi en Dieu. On pense tromper les humains et on oublie que Dieu, notre juge, nous voit. Sur ce, je ne peux que prier Dieu qu’il renforce notre foi et nous guide sur le bon chemin.
Dr Guida Landouré, neurologue
Source: Le Confident