Après le lancement de ses activités en 2016, la société Kama béton est confrontée à un problème d’écoulement de ses produits. Le constat a été fait par Mohamed Aly Ag Ibrahim, ministre du Développement industriel, lors de sa visite des unités industrielles de la place. C’était le mercredi 2 août à Samaya, cercle de Kati.
La société Kama Béton est spécialisée dans la fabrication des bétons bruts, poteaux électriques, éléments préfabriqués en béton, et cuves de stockages.
Le ministre du Développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim, a visité les différentes installations de ces produits fabriqués par la société. Ces investissements réalisés sont estimés à plus de 3 milliards de F CFA, selon la société.
L’atelier de menuiserie métallique à l’unité de fabrication poteaux, de briques stabilisées et de dalle, les stocks des matières de production y sont pour répondre aux besoins.
La société Kama béton a une centrale de production d’une capacité de 96 000 m2. L’unité de fabrique de poteaux dispose une capacité de production de 25 400 poteaux avec une capacité de production réelle de plus de 14 000 poteaux. Celle de la fabrique de blocs à béton a une capacité de production de plus 14 000 000 parpaings.
L’écoulement des produits, reste cependant un problème, explique Mamadou Sacko, président- directeur général du groupe Kama. « Créer des emplois est très facile, les maintenir est plus difficile. Il faut que l’usine soit productive pour le tenir. La vente n’y est pas. 80 à 90 % de nos produits sont écoulés à l’extérieur », explique le DG. Il a signalé à la délégation d’autres difficultés liées à l’obtention de l’exonération de la TVA sur les achats de matières notamment le ciment et le fer à béton, et à l’avenant à l’arrêté d’agrément pour l’importation du reste des équipements, à savoir les engins roulants.
Sur ces problèmes, le ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim a pris bonne note. « Nous sommes appeles à soutenir nos unités par rapport à un protectionnisme intelligent ».
Le groupe Kama, selon le PDG, va se lancer dans les prochains mois dans une nouvelle unité industrielle, une initiative qui nécessite l’accompagnement de tous, lance le ministre. « Il faudrait qu’on engage à faire ce qui cet est réalisable. Ceux qui permettront d’avoir un impact immédiat sur les conditions des populations par rapport au nombre d’emploi crée direct et indirect ».
Pour l’heure, la société Kama Béton emploie 50 travailleurs permanents. Ces emplois doivent, estime la société, accroître progressivement pour atteindre 105 permanents et 200 temporaires.
Kadiatou Mouyi Doumbia
Source: lesechos