Les administrateurs de la Société de patrimoine ferroviaire du Mali (SOPAFER-Mali SA) étaient réunis jeudi dernier dans la salle de conférence du ministère des Transports et de la Mobilité urbaine pour la 5è session ordinaire de leur conseil d’administration. Les travaux, dirigés par le président du conseil d’administration, Ousmane Ibrahim Maïga, se sont déroulés en présence du directeur général de la SOPAFER-Mali SA, Ibrahim Maïga. Cette session avait un seul point à l’ordre du jour : examen et adoption du projet de budget 2020.
Le projet de budget 2020 de la SOPAFER-Mali SA est élaboré dans un contexte marqué par l’opérationnalisation de la société et la mise en œuvre du Plan d’urgence de relance des activités ferroviaires nationales.
Son objectif principal est d’assurer l’opérationnalisation de la société et la reprise de l’activité ferroviaire entre Bamako et Diboli à court terme. Ainsi, le projet de budget 2020 est équilibré en recettes et en dépenses à 9,753 milliards de Fcfa. Les investissements estimés à 9,080 milliards de Fcfa représentent 93% du budget contre 7% pour le fonctionnement, soit 672,990 millions de Fcfa.
Le président du conseil d’administration a noté qu’une partie de la dotation réservée au renforcement des capacités de la SOPAFER-Mali SA sera utilisée pour effectuer des acquisitions de matériels, des installations techniques et la rénovation de bâtiments.
Ousmane Ibrahim Maïga a révélé que 308 millions de Fcfa sont prévus, à cet effet, pour atteindre cet objectif. Cependant, selon le président du conseil d’administration, force est de constater que d’autres besoins restent exprimés et sont autant nécessaires pour l’évolution de la société.
Parmi ceux-ci, on peut retenir l’acquisition et l’installation d’un groupe électrogène pour faire face aux délestages et les charges liées à l’installation de la direction régionale de Kayes. Ousmane Ibrahim Maïga a jugé qu’il était aussi impératif d’acquérir des véhicules pour effectuer des missions dans les différentes circonscriptions, en vue d’échanger sur les préoccupations locales qu’il conviendra de prendre en compte dans les planifications futures.
Rappelons que le gouvernement avait approuvé en conseil des ministres du 2 octobre 2019, une communication écrite relative au Plan d’urgence de relance du trafic ferroviaire de voyageurs et de marchandises entre Bamako et Diboli. Le coût de cette relance était estimé à 9,874 milliards de Fcfa. En effet, le plan d’urgence résulte d’une approche participative entre les acteurs du sous-secteur transport ferroviaire. Il s’inscrit en droite ligne du Programme d’actions gouvernemental (PAG) 2019-2023 à travers l’axe 2 « la promotion d’une croissance économique inclusive ».
Abdoul Karim COULIBALY
Source : L’ESSOR