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Société d’Anesthésie-Réanimation et de Médecine d’Urgence du Mali : La formation continue des praticiens au menu des activités

Après les mots de remerciements du président de la commission d’organisation, Pr  Django Mohamed Djibo, le tout nouveau président du SARAF, Pr Youssouf Coulibaly,  Mali offre l’heureuse occasion d’accueillir les médecins anesthésistes réanimateurs et les urgentistes d’Afrique francophones et leurs collègues d’Europe et des Antilles et de rendre hommage à tous les maitres pour leur contribution inestimable dans a fait savoir que le 35ème congrès de la SARAF couplé au congrès de la SARMU le développement de l’anesthésie -réanimation et de la médecine d’urgence dans nos différents pays. Ce congrès annuel, vise essentiellement la promotion de l’anesthésie-réanimation et de la médecine d’urgence, spécialités au carrefour de toutes les autres disciplines médicales et chirurgicales et qui constituent la vitrine des soins hospitaliers.

 

Selon le Pr Youssouf Coulibaly, d’énormes progrès technologiques et pharmacologiques ont été réalisés pour améliorer la qualité des soins en anesthésie, en réanimation et en urgence. Ce qui a permis la réalisation de la chirurgie lourde (chirurgie du cœur, du cerveau, du foie, etc.) et d’optimiser la prise en charge des grandes détresses
vitales (insuffisance respiratoire aigüe, infarctus du myocarde et traumatisme crânien grave etc.) tant à l’hôpital qu’en pré hospitalier.

Le présent congrès s’inscrit dans le cadre de la formation continue des praticiens en anesthésie-réanimation et en médecine d’urgence. Les thèmes majeurs débattus ont été :
Anesthésie- réanimation en obstétrique : Dans le cadre de la réduction de la mortalité maternelle liée aux complications de grossesse, le comité scientifique du congrès a retenu la prise en charge des situations critiques en obstétrique et les soins néonataux d’urgence comme thèmes majeurs du congrès ; Sécurité en Anesthésie : l’anesthésie est une activité à risque avec une mortalité non négligeable de 0.7 pour 100.000 procédures. L’accent sera mis sur la checktlist, qui consiste à réunir tout le matériel nécessaire et indispensable en s’assurant de leur bon fonctionnement par une vérification
minutieuse est reconnue comme procédure permettant de réduire la morbi-mortalité liée à l’anesthésie ; Catastrophes et Attentats : L’acquisition de compétence pour la gestion médicale des crises sanitaires exceptionnelles liées aux catastrophes /attentats terroristes est devenue une exigence vitale pour nos systèmes de santé et particulièrement les pays du sahel. C’est que l’organisation des secours d’urgence en cas de crise sanitaire exceptionnelle fera l’objet d’échanges avec les experts de l’OMS et l’expérience des pays sera partagée. L’atelier du 35 eme congrès a donné lieu à : des pratiques d’anesthésie locorégionale sous échographie aux blocs opératoires ; des pratiques d’échographie pleuropulmonaire et cardiovasculaire. A cet effet, c’est l’occasion pour nous de faire le plaidoyer auprès des plus hautes autorités du Mali, afin qu’elles accordent d’avantage de moyens pour le développement de l’anesthésie-réanimation et de la médecine d’urgences qui constituent l’un des piliers incontournables pour réduire la mortalité maternelle et infantile dans notre pays. C’est avec ses notes d’espoir que le président a renouvelé son engagement pour l’atteinte des objectifs. Plusieurs laboratoires notamment Sanofi représenté par son délégué médical Amadou Cissé et son staff technique, entre autres les labos égyptiens, imex, Théa ont pris part à travers des communications et des expositions de produits.

Oumar Elhadje

ECHOS MEDIAS

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