Les jeunes ouvriers enlevés sur le chantier de construction de la gendarmerie de Diallassagou et ceux kidnappés dans le village de Dianweli ont tous recouvré leur liberté.
Selon une source locale, les conditions de leur libération ne sont pas connues.
Le jeudi 11 février 2021 ,les terroristes avaient enlevé un groupe d’agents venus inspecter un forage non fonctionnel dans le village de Dianweli près de la commune de Diallassagou. Ces hommes qui souhaitent donner de l’eau aux populations, ont été enlevés et conduits vers une direction inconnue. 48 heures après l’enlèvement de 2 agents d’une ONG dans le village de Dianweli à 3 km de Diallassagou, un escadron de la mort a fait irruption dans le chantier de construction du camp de la gendarmerie en vue de kidnapper les jeunes qui y travaillaient. Ayant compris la stratégie des malfaiteurs, les ouvriers se sont enfuis, mais un d’entre eux a été rattrapé par les terroristes. Jusqu’alors les tractations étaient en cours pour libérer ces individus des mains des terroristes.
Ces enlèvements sont survenus juste quelques jours après la signature d’un accord dans le cercle de Bankass et de Koro entre les communautés peule et dogon. D’ailleurs cet accord est décrié par le collectif des associations des jeunes du pays dogon (CAJPD) et par le mouvement d’autodéfense Dan Na Ambassagou. Selon eux, cet accord exclut les vrais acteurs de la crise.
YOUSSOUF KONATE
Source : Le Soir De Bamako