Dans le cadre d’une mission de Dialogue pour la Paix et la Réconciliation, Dr Fanta Siby, ministre de la Santé et du Développement Social, en compagnie de trois (03) autres membres du Gouvernement et du Gouverneur de la région de Ségou, a remis, le jeudi 5 novembre dernier cinq (05) tonnes de céréales et une importante quantité de produits pharmaceutiques, de kits d’hygiène et de moustiquaires aux populations du village de Farabougou, (Commune rurale de Dogofry, cercle de Niono).
En effet, ce don s’inscrit dans le cadre de la solidarité gouvernementale à l’endroit des populations sinistrées, il est destiné à la population de Farabougou soumise, il y a un mois à un état de siège par les « forces du mal ».
En recevant ce don, l’adjoint au maire de la Commune rurale de Dogofry, Zoumana Coulibaly a, au nom de la population de Farabougou, remercié le gouvernement du Mali à travers le département de la Santé et du Développement Social : «La remise de ce don permettra à la population de Farabougou de se soulager en cette période de crise qui depuis un mois, n’arrivent pas à entreprendre ses activités quotidiennes. L’accès à nos champs a été interdit par les djihadistes».
Il dira ensuite que, ce don est principalement composé de vingt-neuf (29) tonnes de céréales mises à disposition par le département de la Santé et du Développement Social pour soulager les souffrances alimentaires et sanitaires de la population de Farabougou. «Plusieurs actions d’assistance humanitaires et sanitaires sont en cours pour venir en aide aux populations déplacées de Diabali, Dogofry, Sokolo et Marico», a-t-il dit.
M. Zoumana Coulibaly a ensuite profité de la présence du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Colonel Modibo Koné pour solliciter des solutions concertées en vue d’un acheminement diligent desdites denrées alimentaires et médicaments à destination dans des conditions sécurisées. Car, conclura-t-il, «vu les menaces terroristes sur les localités, leur acheminement n’est pas du tout facile sans l’accompagnement de nos autorités ; les djihadistes risqueront de dérober les dons».
Rappelons que depuis plus d’un mois, la population de Farabougou et périphérie vivent sous l’embargo des terroristes qui ont non seulement bloquer l’accès des dites localités mais interdit aux cultivateurs d’aller récolter . Même si le village n’a pas encore été libéré par nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), plusieurs actions humanitaires et de protection ont été menées en faveur de la population.
Par Abdoul Karim SANOGO
NOUVEL HORIZON