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Situation politique : les observations de SYNERGIE 22

Les responsables de Synergie 22 des Organisations de la société civile (OSC) ont rencontré hier à la Maison de la presse les hommes de médias pour donner leur point de vue sur la situation politique dans notre pays marquée par des changements au sommet de l’État. La conférence était principalement animée par le président de l’Observatoire Dr Ibrahima Sangho, en présence des représentants de Doniblog, Abdoulaye Guindo et du Consortium ELE.

Les responsables de Synergie 22 ont condamné les évènements du 24 mai 2021 et dénoncé l’arrêt n°2021-02/CC du 28 mai 2021 de la Cour constitutionnelle, relatif à la vacance de la présidence de la Transition.
Dans une déclaration liminaire, le président de l’Observatoire a souligné que l’arrêt n°2021-02/CC du 28 mai 2021 intervient quand bien même aucune procédure constitutionnelle de saisine de la Cour constitutionnelle du Mali n’existe pour ce genre de situation dans la Loi fondamentale du 25 février 1992.

Du reste, selon Dr Ibrahima Sangho «seuls le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre sont habilités à saisir la Cour constitutionnelle en cas d’empêchement du président de la République sous quel que motif que ce soit». En outre, le principal conférencier s’est appesanti sur les défis d’une transition qui tournent autour de la «légalité» du Conseil national de la Transition (CNT) et les missions de la Transition.

Pour une transition apaisée et inclusive pouvant aboutir à des élections crédibles qui inspirent confiance à toutes les parties, et une meilleure gouvernance après cette phase, les dirigeants de Synergie 22 recommandent qu’un chronogramme clair, précis et réaliste soit publié. Ce, pour définir la période des réformes et celle des «élections nécessaires» de fin de transition (référendum, présidentielle et législatives).
D’autre part, la Synergie 22 conseille de revoir à la hausse le nombre de 147 députés déterminés suivant le recensement administratif de 1996, en prenant en compte les chiffres du dernier recensement de la population ; de revoir les attributions de la Cour constitutionnelle en lui enlevant la proclamation des résultats définitifs des élections présidentielle et législatives. Mais également de changer le mode de scrutin actuel pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale (majoritaire uninominal ou plurinominal à deux tours) en un mode de scrutin proportionnel.

Aboubacar TRAORÉ

Source: Essor

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