Ils étaient des milliers de militants d’une dizaine de partis politiques à battre le pavé samedi dernier. En tête du cortège, Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, Souleymane Koné, Djibril Tangara, Oumar Hammadoun Dicko, Djiguiba Kéïta dit PPR, Nouhoum Togo,… Partie de la Place de la Liberté, la marche a pris fin par un meeting sur la place de l’Indépendance. Aux cris de ”ça ne va pas”, les marcheurs dénonçaient la ”nouvelle loi électorale”, la politisation de l’Administration” et la ”caporalisation des médias d’Etat”. Aussi, réclamaient-ils des ”concertations nationales pour, disaient-ils, ”sauver le pays”. En chœur, les opposants ont dit ”non à la nouvelle loi électorale”.
C’est la seconde fois que les partis politiques de l’Opposition malienne décident de se faire entendre par le pouvoir dans les rues de Bamako. A l’appel d’une dizaine de partis, treize a-t-on dit, des milliers de marcheurs sont partis de la Place de la Liberté pour traverser le quartier populaire de Bamako-Coura. La marche a pris fin sur le Boulevard de l’Indépendance par un meeting. Durant tout le parcours, les marcheurs scandaient : ”ça ne va pas”, ”Non à la nouvelle loi électorale”, ”vivement le retour d’ATT”, etc.
Dans les différentes interventions, Modibo Sidibé, Soumaïla Cissé et leurs Camarades ont dénoncé ”la mauvaise gouvernance”, ”la caporalisation des médias d’Etat”, ”la nouvelle loi électorale”. Des exemples de changements de ”Chefs de gouvernement ou de ”Ministre de la Défense” ont été donnés. Les différents intervenants ont fustigé la façon de faire du pouvoir actuel. Pour sauver le pays, estiment-ils, il faudrait rapidement organiser les concertations nationales pour débattre des questions essentielles à la vie de la Nation.
B.Koné
Source : Le Malien