Le Président de la Commission de la CEDEAO a exprimé son inquiétude devant les récents développements en République de Guinée, caractérisés par une montée des tensions politiques et des violences ayant entrainé des pertes en vies humaines lors des manifestations des 14 et 15 octobre 2019.
Le Président de la Commission de la CEDEAO appelle toutes les parties concernées à la retenue et encourage la prise de mesures pour éviter une escalade des tensions et de la violence à même d’affecter la paix et la stabilité de la République de Guinée et de la sous-région.
Le Président de la Commission de la CEDEAO réaffirme la nécessité d’un dialogue constructif entre le Gouvernement, l’opposition et la société civile en vue d’arriver à une solution durable, consensuelle et pacifique de la situation actuelle.
Le Président de la Commission de la CEDEAO exprime sa solidarité avec la République de Guinée, pays membre de la CEDEAO, et réitère son engagement à accompagner le Gouvernement et les Partis d’Opposition ainsi que les autres acteurs nationaux dans le cadre d’un dialogue pour la recherche de solutions en vue de préserver la paix et la stabilité et renforcer la démocratie en République de Guinée.
La tension reste très vive dans le pays. Car les femmes aussi sont rentrées dans la danse. Elles étaient plusieurs centaines de femmes à marcher le mercredi 23 Octobre. Vêtues tout de blanc et coiffées de foulard blanc, ces marcheuses disent protester contre « la tuerie de leurs enfants ».
Avant le départ, elles étaient plusieurs à se relayer au micro pour dénoncer cette pratique et autour de laquelle elles accusent les autorités du pays de ne diligenter aucune enquête pour situer les responsabilités et inquiéter les auteurs de ces crimes.
Brandissant des feuillets sur lesquels on peut lire : « Arrêtez de tuer nos enfants », « Justice pour nos morts » ; « Libérez nos enfants », la marche s’est tenue sous l’escorte mixte des femmes gendarmes et policières.
Assi de Diapé
ATTAQUES TERRORISTES
Source: Le Point du Mali