Depuis quelque temps, plusieurs africains dont les Maliens vivant en Angola dans les situations irrégulières, sont victimes d’expulsion. C’est pour informer l’opinion nationale et internationale par rapport à ce qui s’y passe que le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) était face aux hommes de médias, le vendredi dernier à son siège, sis aux 300 logements, pour faire le point de la situation.
Cette conférence était principalement animée par le président du conseil, Mohamed Chérif Haidara, en présence de certains membres. Il ressort de leur déclaration que depuis plusieurs jours, nos compatriotes établis en Angola lancent un cri de détresse, en interpellant les plus hautes autorités du pays, afin d’assurer leur protection dans une situation désespérée compromettant leur intégrité physique ainsi que la protection de leurs biens matériels en Angola.
Le CSDM leur apporte son soutien tout en s’impliquant, à travers sa structure de base en Angola, afin de parvenir à une analyse objective de la situation. D’ores et déjà, au regard de la profondeur du drame décrite, le CSDM lance un appel appuyé, à l’opinion nationale et internationale, afin qu’elles agissent, en appui aux gouvernants des pays concernés, dans le cadre des droits humains et des accords d’établissements des pays, pour assurer leur protection physique et matérielle dans ce pays frère : l’Angola.
Les premières informations recueillies renvoient à penser que les Maliens, les Sénégalais et les Guinéens sont les plus nombreux à connaitre cette situation de détresse. Cela nous donne encore l’occasion de réitérer leur demande de faire de la migration irrégulière un véritable enjeu économique et politique et surtout, faire en sorte que sa gestion soit collectivement prise en charge par les Etats dans le cadre des organisations régionales constituées.
Dans ce cas spécifique de l’Angola, le CSDM œuvre auprès du gouvernement du Mali pour analyser la crédibilité des informations afin d’informer l’opinion nationale et internationale et de parvenir une solution plus adaptées à la situation.
Gaoussou Kanté
La rédaction