Le conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) a animé, le dimanche, 14 juillet 2019, à son siège, un point de presse. L’objectif de ce point de presse était de lancer un appel aux autorités maliennes sur la situation des Maliens en détresse en Algérie, Lybie et Mauritanie.
Ledit point de presse était animé par Mohamed Cherif Haïdara, président du conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM) en présence de nombreux membres.
Selon Mohamed Cherif Haïdara, nos compatriotes vivant dans ces trois pays se trouvent dans une situation de détresse qui requiert l’intervention des autorités maliennes. A ses dires, pas plus tard que, le samedi 13 juillet 2019, 60 de nos compatriotes ont été arrêtés en Algérie à leur domicile et conduits manu militari dans un camp de gendarmerie d’Alger situé dans le quartier Del Ibrahim « Tout porte à croire que leur nombre pourrait évoluer à la hausse, en raison de l’arrivée de vagues successives dans le camp. Grâce à la magnanimité du CSDM, la première vague de personnes arrêtée a pu trouver à se nourrir, depuis le samedi, jusqu’à aujourd’hui » a-t-il déclaré.
Le président du CSDM est également revenu sur la situation de nos compatriotes en Lybie, en Mauritanie et plus récemment en France qui ne cessent, dira-t-il, de se dégrader à travers des séries d’arrestations, des traitements inhumains envers eux. Ce qui pousse le CSDM se poser la question si nous ne sommes pas au début d’une hostilité transnationale contre le Mali, selon son président.
Face à ces situations, Mohamed Cherif Haïdara a exprimé son étonnement face à la décision du ministre des Maliens de l’extérieur de choisir ce moment difficile de la vie de nos compatriotes résidant en Algérie, Lybie, et Mauritanie pour effectuer un séjour de 10 jours, du 18 au 28 juillet 2019 aux États-Unis et ils regrettent beaucoup le départ de l’ancien ministre Yaya Sangaré à la tête du ministère des maliens de l’extérieur. Il rassuré nos compatriotes où qu’ils se trouvent à l’extérieur du Mali de la disponibilité du CSDM à les défendre ainsi que leurs biens.
Répondant aux questions des journalistes, il avoué que plus de 120 africains ont été assassinés en Libye dont ils ignorent le nombre de malien, suite à cela, les autorités maliennes sont interpellées notamment le président de la république IBK, car il répond toujours à leur appel.
Gaoussou Kanté
Malijet