Réunis samedi dernier à Accra lors du 59è sommet, les dirigeants de l’organisation communautaire ouest-africaine ont pris acte de la bonne volonté des autorités de la Transition à œuvrer rapidement pour sortir le pays du mauvais pas
Le samedi 19 juin dernier se sont tenus à Accra au Ghana, les travaux de la 59è session de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Parmi les sujets discutés en l’absence des autorités de notre pays, la situation politique au Mali depuis la démission du président Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane, le 25 mai dernier.
À ce propos, il est à rappeler que depuis les évènements du 24 mai dernier ayant occasionné la démission du président Bah N’Daw et du Premier ministre Moctar Ouane, la Cedeao a pris des sanctions diplomatiques contre notre pays. Mais entre-temps, la situation politique a évolué avec la confirmation du vice-président, le colonel Assimi Goïta comme président de la Transition par la Cour constitutionnelle qui a indiqué avoir constaté la vacance de pouvoir.
Ensuite, il y a eu la nomination d’un Premier ministre civil qui était une des recommandations du sommet d’Accra tenu le 30 mai dernier.
À la lumière du rapport présenté par l’envoyé spécial de la Cedeao au Mali, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, les dirigeants de l’organisation sous-régionale ont examiné la situation politique dans notre pays. «Il y a une évolution positive, et qui reste encourageante… Un Premier ministre civil a été nommé, conformément à la décision des chefs d’État.