Le mot d’ordre de sit-in de la coordination des syndicats de la police a été suspendu. Les syndicalistes estiment qu’un accord a été obtenu sur les points essentiels notamment la dotation en arme individuelles, la situation des victimes de Kidal, la construction du GMS de Gao et autres.
La coordination des syndicats de la police a tenu un rassemblement lundi tôt dans la matinée au Groupement mobile de sécurité pour informer leur camarade sur les raisons du sursis des sit-in initialement prévus du 18 au 19 mars devant la direction générale de la Police nationale et le ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Selon la coordination, 80 % des points de revendications ont été satisfaits. “Dans un cadre de négociations initié par la direction le 15 mars dernier, les échanges entre les parties ont permis de s’accorder sur un certain nombre de points. D’abord, la question des fanfares a été immédiatement résolue. Les éléments ont été mis à la disposition du Groupement mobile de sécurité. Cela nous permettra d’avoir de ressources humaines”, explique Jean Antoine Samaké. Pour lui, toutes les revendications ne sont pas d’ordre économique. “Il suffisait d’une bonne volonté pour sauver une situation comme le point sur le concours professionnel et la situation des éléments du GMS de Gao et Tombouctou. Ces points sont largement suffisant pour suspendre le mot d’ordre de sit-in”.
Youssouf Fofana de l’Alliance de la police nationale est revenu sur d’autres acquis. “La dotation en arme des jeunes sera perceptible sur les accords. La situation des victimes de Kidal suite à la visite de l’ancien PM, Moussa Mara, et la mise à disposition de bourses pour 40 personnes, accordées, sont salutaires…”.
Même si les échanges ont permis d’obtenir une satisfaction, la coordination des syndicats de la police souhaite poursuivre les négociations avec la direction. Un exercice de sensibilisation sera organisé dans tous les groupements pour passer le message de changement.
Bréhima Sogoba
L’Indicateur du Renouveau