Ils étaient environ une centaine de manifestants à faire le pied de grue devant la Direction de l’IGM, ce mercredi 28 septembre 2022.
Selon Aboubacar TRAORE, représentant des travailleurs au conseil d’administration de l’IGM, la manifestation du jour vise à manifester la colère des travailleurs face au non-payement des salaires des contractuels. Il a invité les autorités à tout mettre en œuvre pour trouver une solution à ce problème.
Selon Mme Sama KANOUTE, les travailleurs ne cherchent autre chose que d’être mis dans leurs droits.
Karamogo BENGALY, porte-parole des Comités CSTM/UNTM de l’Institut géographique du Mali (IGM), a souligné que depuis les événements de 2012, l’IGM est plongé dans une crise sans précédent.
C’est ainsi que du 12 au 30 mai, des correspondances ont été adressées au ministère du Transport et des Infrastructures, mais sans suite favorable. Également, une correspondance a été adressée au Chef du gouvernement le 15 août 2022.
Malgré toutes ces démarches, aucun issu heureux n’a été trouvé.
Face au blocage qui persiste, le syndicat lance un cri de cœur aux autorités du pays afin de trouver une solution définitive à cette crise à l’IGM. Au total, la situation concerne 64 contractuels liés à l’IGM.
Mais, au-delà des arriérés de salaires des travailleurs, force est de constater que l’IGM est aujourd’hui une structure publique à l’agonie.
Pour rappel, l’Institut géographique du Mali a pour mission de participer à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi de la politique nationale en matière de cartographie et de topographie. À ce titre, il est chargé, entre autres, de concevoir, d’établir et de mettre à jour la carte de base du territoire national ; établir, protéger, entretenir et densifier les réseaux géodésiques ; d’assurer la couverture systématique et régulière du territoire national en photographies aériennes et en images satellitaire, etc.
À signaler que l’institut est implanté dans plusieurs régions du Mali, et plus de 64 contractuels se trouvent actuellement avec 13 mois d’arriérés de salaires.
Par Abdoulaye OUATTARA