Le 29ème Congrès de l’association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), tenu du samedi 13 au dimanche 14 mars 2021 s’est soldé par l’élection de Siriman Seydou Niaré de l’institut national de formation des travailleurs sociaux (INFTS) en remplacement de Moussa Niangaly
C’est l’amphithéâtre 1 de la FST qui a abrité ledit Congrès. Siriman Seydou Niaré est désormais à la tête d’un bureau de 31 membres
Sur la ligne de départ, ils étaient en tout 11 candidats. Mais les tractations ont abouti des consensus et des coalitions autour de trois candidats: Sabré Evarice Dako de l’université privée l’Institut Supérieur Privé de Management d’Administration, de Technologie et d’Industrie (ISPMATI), Oumar Aboubacrine dit Bareck de L’ENSUP et de Siriman Seydou Niaré de l’INFTS qui fût élu à la majorité suprême.
Au finish, après vote, c’est Siriman Seydou Niaré qui l’a emporté devant ses deux autres concurrents, sans violence. Une autre figure à la tête de l’organisation estudiantine. Sirima Seydou Niaré, connu sous le nom Chef de la colline, était jusque-là l’adjoint du bureau sortant.
Cette élection sans violences est aussi à l’actif des ministres de l’enseignement Supérieur et de la recherche scientifique et celui de l’éducation nationale, qui avaient fortement misé lors de la cérémonie d’ouverture
Selon un ancien de L’AEEM, « l’État doit dissoudre cette association. « A notre époque, les élections étaient libres et transparentes, mais aujourd’hui, c’est la nomination ou l’imposition. Aujourd’hui, un simple renouvellement de bureau d’un lycée, c’est un problème. L’AEEM n’est plus une association mais une menace contre l’éducation, des enseignants, des élèves et étudiants. Si l’État ne prend pas ses responsabilités, l’éducation serait détruite un jour. Les étudiants et des élèves sont fatigués par les comportements de certains membres de cette association », peste-t-il
Heureusement que la gestion du parking du campus est désormais entre les mains du Centre national des œuvres universitaire (CENOU). Cette initiative a été prise dans cadre du renforcement de la sécurité au sein de l’espace universitaire.
Selon un étudiant à la FLSL, « le nouveau Secrétaire devra lutter pour la reconnaissance des diplômes dans différents concours de l’État, pour l’aménagement de la route de Kabala, car il y a trop d’accidents. Il doit surtout bannir la violence sous toute ses formes sur toute l’étendue du territoire scolaire, protéger les enseignants dans leurs travaux, demander à l’état de donner la bourse à chaque candidat admis au baccalauréat sans condition et construire les universités dans tous les différentes régions du Mali ».
Badara Ali Koïta, Stagiaire
Source: Le SOFT