Seydou Traoré, président du réseau citoyenneté et co-entreprenariat ‘’Joko Ni Maya’’, assisté de son directeur exécutif, a animé une conférence de presse sur la probable signature d’accord de défense entre l’Etat du Mali et celui de la France prévue ce 20 janvier. Les responsables du réseau s’interrogent sur l’intérêt de cet accord, son caractère caché et le choix de la date du 20 janvier, date anniversaire de la création de l’armée malienne. Ils tirent sur la sonnette d’alarme et proposent la bonne stratégie aux nouvelles autorités du pays. Notamment la défense de nos ressources économiques. Nous vous livrons un extrait de ce document de six pages.
Pour un Système de Défense Nationale :
Une alternative à un Accord de défense entre le Mali et la France
Le 20 janvier 2014, date anniversaire pour l’Armée Nationale du Mali, avec le départ de l’Armée française du Mali sous le Président Feu Modibo Kéita et date historique pour le Peuple du Mali a été choisi pour la signature d’un Accord de défense avec la France pour probablement le retour formel de l’Armée française au Mali, sous le Président Ibrahim Boubacar Keita. Si l’Opération Serval, commencée il y a un an (janvier 2012), a été appréciée et considérée par certains comme une dette payée, car des militaires soudanais (maliens) ont contribué à libérer la France, le comportement de la France à Kidal a uni dans l’action, y compris dans la Rue et les fora internationaux contre sa duplicité.
Le Réseau Citoyenneté et Co-Entrepreneuriat se pose la question sur la date du 20 janvier, à savoir si la date sera-t-elle désormais la date anniversaire de célébration de l’Accord de défense avec la France ou restera-t-elle la date anniversaire du départ du dernier soldat français du Mali et fête de l’Armée Nationale ?
Pour le Centre Senè d’études stratégiques sur le Co-Entrepreneuriat et le Réseau, la rencontre du 20 janvier 2014 entre le Mali et la France devrait être d’amorcer les discutions sur les options possibles de la mutualisation des ressources sécuritaires utilisant les leçons tirées par le Centre Senè de la globalisation du co-entreprenariat depuis la Conférence sur la Monnaie et la Finance de juillet 1944 à Bretton Woods et la Conférence sur l’Organisation internationale de juin 1945 à San Francisco ayant adopté la Charte des Nations Unies. Le 20 janvier, la réunion pourrait bénéficier de la présentation de l’Option de mutualisation des ressources sécuritaires du Centre Senè portant sur la Co-Entreprise Sécuritaire du Sahara (COESS) avec sa base à Tessalit.
La COESS fait partie du Système de Défense Nationale introduit par le Centre Senè sous la Défense militaire axée sur la Norme 4S Co-Entreprise sécuritaire. La COESS est une entreprise multinationale sécuritaire dont les ressources sécuritaires seront contribuées comme suit :
- 15% par le Mali, pays hôte dans une Afrique d’États émergents et de puissance économique ;
- 45% par les Nations Africaines, autres que celle du Mali ;
- 15% par les États-Unis à travers AFRICOM ;
- 25% par d’autres Nations notamment de l’Union Européenne.
Tout Accord bilatéral de Défense avec une Nation Africaine, notamment la France, est inapproprié selon les études menées au Centre Senè et le débat au sein du Réseau.
Proposition
La France doit être identifiée comme une Nation constituant une Menace contre la paix internationale, en situation de rupture de la paix et en position d’agression des Nations africaines dans l’esprit du Chapitre VII. Si le souci du Gouvernement de Changement du Mali est de renforcer la capacité de défense de la Nation par cet Accord avec la France, le Réseau urge le Chef du Gouvernement de co-entreprendre avec le Centre Senè pour appréciera le Système de Défense Nationale discuté brièvement dans cette Note de présentation.
Le Modèle de globalisation du Co-Entrepreneuriat, développé par le Dr. Abdoulaye Niang, Directeur exécutif du Centre Senè, est un instrument dont l’application permet d’arriver à un Arrangement Stratégique de Co-Entrepreneuriat supportant un Plan d’émergence de l’Afrique comme une Union d’États avec des États:
- Plus responsables donc des véritables États de droit ;
- Comptables du Système de Défense développé pour l’Afrique;
- Capables de répondre à la demande de leurs citoyens pour :
Le Modèle de globalisation du Co-Entrepreneuriat est selon le Tabouret à 3 pieds et de Module de siège de 3-en-1 place axé sur un Arrangement Stratégique de Co-Entrepreneuriat reposant sur :
- Le Système de bonne Gouvernance (Pied 1) à savoir la : Gouvernance sociale et culturelle ; Gouvernance économique et d’entreprise ; Gouvernance administrative et politique ; Gouvernance régionale et globale ;
- La Stratégie de globalisation du co-entrepreneuriat (Pied 3) selon le Principe de leadership inclusif et partagé .
- Le Programme de Communication Stratégique (Pied 2) qui permet de raffermir la volonté collective et promouvoir la détermination partagée pour aller des « nouvelles idées à l’action » et des « nouveaux engagements aux résultats ».
Tout Accord militaire avec la France favorisera la réalisation de l’AMBITION de la France de 1957 pour un contrôle sur les Régions Sahariennes avec la perte d’au moins de la Région de Kidal et de la Localité géostratégique de Tessalit et des ressources naturelles. Une mauvaise gestion des relations militaires avec la France augmente le risque de faire subir au Soudan français (le Mali actuel) le sort du Soudan anglais sous la facilitation de la MINUSMA et de faire subir au Mali le sort de la Somalie.
HKB