Après la violente attaque terroriste contre les installations du seuil de Djenné, le 08 mars 2018, le gouvernement du Mali a déployé un important militaire sur les deux rives du fleuve Bani pour permettre la reprise des travaux, arrêtés, depuis plusieurs mois.
Tard vaut mieux que jamais, a-t-on l’habitude de dire. Après l’attaque du seuil de Djenné, le 08 mars 2018, par horde de terroristes, les autorités maliennes ont pris les dispositions pour sécuriser les travaux qui ont redémarré. Un important dispositif militaire bien armé a pris position sur les deux rives du fleuve Bani qui accueille lesdits travaux. Ces éléments de l’armée malienne effectuent également des patrouilles de sécurité autour du seuil ainsi que de la ville de Djenné. Ils traquent toutes personnes ou groupes de personnes qui tenteraient de violer le dispositif d’interdiction de circuler, dans la zone à moto ou en pick-up.
Pour revenir aux travaux du chantier, force est de reconnaitre que la reprise a coûté des efforts du PDI-BS et des acteurs concernés. À la date d’aujourd’hui, les Coréens en charge de la pose des matériels électromécaniques, notamment les vannes et les deux chariots, ont complètement terminé cette phase du boulot, qui restait avant l’attaque. Ils attendent la pose du pont pour installer les deux chariots.
Selon le coordinateur national du programme, Soumaila SAMAKE, cette phase du pont est consignée dans le marché de l’entreprise chinoise « sinohydro ». Elle a des contraintes indépendantes de sa volonté liées aux mesures de sécurité prises par leur pays d’origine. Ces mesures imposent aux Chinois de réduire leurs mouvements dans certaines zones du Mali.
Malgré tout, l’entreprise a acheminé tous les matériels sur le chantier. Elle est à la recherche d’une entreprise de sous-traitance capable d’exécuter la pose du pont, a expliqué M. SAMAKE. Il rassure que le processus est déjà enclenché. Seulement, la réception qui était prévue pour ce mois de juillet n’est possible qu’en novembre prochain. Prenant toute la mesure du retard accusé, le PDI-BS, le génie rural, l’AGTIER et les différentes entreprises sont au four et au moulin pour livrer un ouvrage digne de ce nom, d’ici à novembre 2018.
KORKOSSE PDI-BS
Info-matin