Afribone Mali-SA a officiellement lancé le 18 février, dans la petite salle de projection du Ciné-Magic, sa dernière production série TV « Bamako, la ville aux Trois Caïmans ». C’était en présence de son PDG, Eric Stevance, de l’ex-ministre et cinéaste Cheick Oumar Sissoko, de la réalisatrice, Aïda Mady Diallo, et des acteurs et comédiens concernés.
« Bamako la ville aux Trois Caïmans », présentement diffusée sur TV5 Afrique, est une série produite par Afribone Mali-SA. Selon son PDG, Eric Stevance, Afribone est un fournisseur d’accès Internet au Mali depuis 1999. La société a un site Internet (www.afribone.com), portail d’information qui relaye plusieurs journaux depuis sa création.
Sur ce site, ajoutera le PDG, « on retrouve tous nos services qui vont de l’ingénierie système/réseau, à la conception et hébergement de sites web ainsi des prestations de vidéoconférence et l’informatique événementiel ».
« Mais, depuis 2010, ajoutera M. Stevance, la société a élargi sa gamme de services en y ajoutant la production audiovisuelle ». Après la réalisation de la mini-série « Karim et Doussou », « nous avons réalisé, la nouvelle série TV, Bamako la ville aux Trois Caïmans ». La réalisation de cette série a été pour la société un gros challenge, a-t-il dit. « Nous envisageons, après les séries audiovisuelles de nous attaquer à d’autres types d’émissions ».
La réalisatrice, Aïda Mady Diallo, a brièvement présenté la série typiquement malienne, ancrée dans la réalité malienne et indiqué qu’elle met en lumière tous ses codes qu’elle s’emploie à battre en brèche. La série parle de l’amitié entre trois jeunes femmes actuelles, Fifi, Dili, et Awa, issues de classes et de castes différentes, amies depuis l’enfance, toutes diplômées de divers grades, évoluant dans le Mali d’aujourd’hui.
Aux dires de Jeanne Diama, qui incarne le rôle de Awa Konipo dans la série : « Je suis très à l’aise dans mon rôle d’Awa Konipo qui est une femme de caractère très forte et qui déteste la corruption. Il y a une ressemblance entre mon personnage dans la série et moi-même ».
Bintou Maïga
Source: lesechos