L’ancien ministre de l’énergie et candidat déclaré à l’élection présidentielle Samuel Sarr vient de faire une révélation qui fait froid dans le dos. En effet, à travers un communiqué, il assure que le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, a échappé à un “projet d’assassinat” quelques jours après la manifestation du 23 Juin 2011 contre une loi pour élire simultanément un Vice-Président lors de l’élection présidentielle.
Dans le communiqué, Samuel Sarr fait savoir que des membres du Parti démocratique sénégalais, alors au pouvoir, allaient assassiner le fils du président et faire porter le chapeau à l’opposition d’alors. En outre, il renseigne que le complot devait se dérouler à la suite d’une visite de centrales de la Senelec.
“Un haut responsable du Ps avait appelé un membre de l’ANOCI pour l’informer. Ce complot a été éventé.”
Par ailleurs, la même source laisse entendre que “peu de nos compatriotes étaient au courant d’un projet d’assassinat contre Karim Wade cette nuit du 27 Juin 2011. Les Services de renseignement avaient pourtant alerté. Et ils voulaient éliminer physiquement Karim Wade et faire porter le chapeau à l’Opposition d’alors ».
Pis, le communiqué indique que “les auteurs de cette tentative punissable sont ceux qui voulaient que Karim quitte le gouvernement pour mieux isoler son père et le neutraliser. Qui avait demandé à Me Wade de limoger Karim Wade ? Pourquoi Karim le dérangeait autant ? Tout était ficelé pour que Seydou Diouf, l’actuel président de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, remplace Karim Wade au ministère de l’Énergie. Le décret était presque pris.”
“Des membres de l’Opposition qui étaient au courant du projet d’attaque du cortège de Karim Wade ont vite informé certains libéraux. Cette nuit-là, le fils de Wade visitait les centrales de la Senelec en compagnie d’une équipe de la Rts. Et les comploteurs voulaient attaquer son cortège à son retour. Un haut responsable du Ps avait appelé un membre de l’Anoci pour l’informer. Ce complot a été éventré. Dieu merci !”
La question que l’on se pose, c’est pourquoi attendre sept ans plus tard pour rendre publique cette affaire? Et à quelques mois de l’élection sachant que l’auteur de cette révélation est lui-même candidat… Affaire à suivre pour peser le pour et le contre…
Afrikmag