Dans sa dynamique de promouvoir l’entrepreneuriat, l’Institut des Sciences Politiques Relations Internationales et Communications (ISPRIC) vient d’organiser une semaine de l’entrepreneuriat de l’innovation et de la créativité. Cette semaine d’incubation avait comme objectif d’amener les étudiants de la théorie à la pratique. Plus de 400 étudiants ont participé à cette semaine laboureuse qui les a permis de créer des produits. A savoir qu’il y avait 27 projets en lice.
La cérémonie de clôture de cette semaine, a eu lieu, le samedi 24 novembre 2018, dans l’enceinte dudit institut sise à la Colline de Badalabougou. C’était en présence du représentant du ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, Almoustapha Nouhoum Touré ; du Directeur général de l’Ispric, Dr. Mohamed Gakou ; du Directeur général de la BSIC, Aisseme Ahamat Senoussi ; du Conseiller économique de l’ambassade de France au Mali, Valery Alves ; de l’encadreur des étudiants, Ibrahima Théo Lam, conseiller en création d’entreprises et son binôme, Mme Margaret Mpiani ; des étudiants ainsi que d’autres invités de marque.
Plus de 400 étudiants regroupés autour de 27 projets sur lesquels pendant 10 jours d’incubations, ont travaillé dur afin de mettre sur le marché des produits, sous l’encadrement du Pr. Ibrahima Theo Lam et de Mme Margaret Mpiani. Selon le Directeur général de l’Institut des Sciences Politiques Relations Internationales et Communications (ISPRIC), Dr. Mohamed Gakou, cette semaine de l’entreprenariat s’inscrit dans le cadre de l’innovation de l’institut à donner plusieurs alternatives aux jeunes sur le marché de l’emploi. De son point de vue, l’Etat crée peu d’emplois alors qu’il est de leur responsabilité en tant que formateur des jeunes de les orienter vers d’autres alternatifs à savoir primordialement l’entreprenariat.
« Ça va non seulement les permettre de trouver du boulot eux-mêmes mais d’en créer également pour leur semblable », a-t-il dit. Nous avons dans ce sens, a-t-il rajouté, un module théorique qui dans la salle s’appelle ‘’entreprenariat’’ après nous avons remarqué quand même qu’au finish que l’entreprenariat ne s’apprend pas sur le papier mais il faut avoir les capacités d’entreprendre. « Alors il faut confronter les étudiants aux réalités de l’entreprenariat sur le terrain. C’est pour cette raison, nous avons abandonné les salles de classes, et nous avons mis les étudiants dans l’incubation réelle », a-t-il assené. Selon le DG Gakou, les universités forment les savants « les gens savent tout, ils connaissent tout mais ils ne savent rien faire. Alors nous avons fait en sorte que les étudiants puissent sortir de la déclaration d’intentions et aller directement dans l’action et c’est ce qui a motivé cette semaine pratique ».
«En tant qu’encadreur de ces jeunes talentueux de l’Ispric, je suis totalement satisfait pour ces dix jours d’incubations » a exprimé l’encadreur, Ibrahima Théo Lam et de révéler que lors de cette semaine il n’y a pas eu de modules « on voulait juste faire comprendre aux jeunes que l’entreprenariat c’est l’analyse de l’environnement, l’évaluation de la personne qui doit entreprendre ». Selon lui, aujourd’hui l’Ispric constitue un modèle dont les autres universités doivent emboiter le pas pour le bonheur des jeunes apprenants. Avant de reconnaitre que l’Afrique doit créer pour pouvoir réellement se développer.
Le représentant du ministre de la Jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, Almoustapha Nouhoum Touré et les autres intervenants ont salué à sa juste valeur les actions que l’Ispric ne cesse de mettre à profit auprès de ses apprenants. Avant d’exhorter le DG et ses hommes de continuer à former les élites qui seront les développeurs du pays dans les jours à avenirs. Notons qu’au cours de la cérémonie, les meilleurs projets ainsi que leurs produits ont été présentés aux publics.
S.B TRAORE
Fondement