Le mouvement « On a tout compris » se porte en sentinelle
Dans le cadre de la sensibilisation des jeunes sur leur rôle et leur place dans la lutte contre la corruption, à l’instar de la semaine de la jeunesse, un grand meeting s’est tenu au carrefour des jeunes, le Vendredi 19 janvier dernier. Il avait comme objectif de réunir les jeunes autour de la problématique « corruption ». Face à ce fléau, que faut-il faire ? C’est pourquoi le thème retenu cette année pour la semaine de la jeunesse était : « Face à la corruption, les jeunes du Mali ne croiseront plus les bras ».
Pour le représentant de la JUPREC, cette thématique vient à point nommé, car la jeunesse malienne est minée par des maux énormes dont au premier rang, la corruption qu’elle doit combattre à tout prix. Pour ce faire, il estime que le combat des jeunes contre la corruption ne peut être mené les bras sont croisés. Paul Riverain de citer les institutions, administrations, http://bamada.net départements ministériels entre autres… Selon lui, la jeunesse ne doit plus rester spectatrice des prédateurs de la république. Elle doit donc agir très vite, vu l’urgence qui s’impose.
Cet appel semble entendu par des jeunes au Mali, notamment ceux du mouvement dénommé « Ça suffit ! On a tout compris ! », piloté par le jeune Yéri Bocoum qui affirme que le fléau de la corruption semble s’installer peu à peu. Selon lui, durant les premières années de l’accession du Mali à la souveraineté nationale, le phénomène était rare. Un peu plus tard, sous le régime dictatorial, la gangrène sociale qu’est la corruption n’était que de très peu et les mesures de l’époque étaient très dissuasives. A cet effet, il a rappelé que le régime du Général Moussa Traoré s’était doté d’un arsenal très important de lois contre la corruption dans la mesure où le phénomène commençait à prendre de l’ampleur. A ses dires, il voulait se donner un air de fermeté et dissuader ceux qui seraient tentés de porter atteinte aux biens de l’Etat. Le régime GMT, pour faire bonne mesure, a même créé la cour spéciale de sûreté de l’Etat, chargée de réprimer les crimes de corruption et atteintes aux biens publics, a-t-il laissé entendre. C’est ainsi qu’il dira que les jeunes n’entendent plus jamais croiser les bras face à l’injustice sociale sous quelque forme que ce soit, pour sauvegarder les valeurs ancestrales enseignées par les anciens. Selon lui, la survie de la nation en dépend.
On peut donc soutenir que face à la corruption, les jeunes ont d’ores et déjà monté une sentinelle imperméable aux prédateurs des caisses de l’Etat.
Source: Le denonciateur