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Sécurité routière: le ministre des Transports prône le port de casque

Sollicitées par le ministre des Transports et du désenclavement, Moulaye Ahmed Boubacar, à la faveur d’une rencontre tenue, hier mardi, dans les locaux de son département, les autorités coutumières (familles fondatrices de Bamako, les six coordinateurs de chefs de quartiers de Bamako et les responsables du RECOTRADE) et religieuses (Haut conseil islamique du Mali), se sont engagées à accompagner le département dans la sensibilisation des usagers sur la sécurité routière, l’une des priorités du Président IBK.

Présidée par le ministre des Transports et du désenclavement, Moulaye Ahmed Boubacar, la rencontre s’est déroulée en présence des représentants des familles fondatrices de Bamako, (NIARE, TOURE et DRAVE) ; ceux du Haut conseil islamique : El hadj Sidi KONAKE et Mohamed KIBIRI ; le porte-parole des coordinateurs de chefs de quartier des six communes de Bamako, Seydou SANGARE ; le président du RECOTRADE, Moctar KONE. On y notait aussi la présence de Sidi KOUNTA, notable de Tombouctou ; du secrétaire général de l’AEEM, Abdoul Salam TOGOLA, et le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), le chef d’escadron Mamadou Sidiki KONATE, etc.
Après le lancement des travaux d’entretien routier 2018 couplé à la semaine nationale de la courtoisie sur la route, sur le thème : « La préservation du savoir passe par la prudence sur la route », vendredi dernier, à Kabala, le ministre des Transports et du désenclavement, Moulaye Ahmed Boubacar, a estimé que la première action à mener est de rencontrer les responsables de la société civile, à travers qui les citoyens se reconnaissent. Il s’agit des familles fondatrices de Bamako, les coordinateurs de chefs de quartier, le Haut conseil islamique, le RECOTRADE.
Aussi, a-t-il précisé, l’objet de cette rencontre est-il de comprendre l’importance de la courtoisie sur la route par l’ensemble des acteurs. Chacun, poursuit-il, doit comprendre l’intérêt à parler avec tous les usagers de la route sur la nécessité de la tolérance sur la route, la courtoisie, la connaissance du Code de la route… Pour lui, ce sont là les valeurs de la solidarité et de la tolérance.
Le ministre Moulaye Ahmed Boubacar reconnaît avoir appris beaucoup de cette rencontre, à travers quelques pistes sur lesquelles il va désormais travailler, notamment l’implication des imams lors de leurs Koutouba dans les mosquées ; les catholiques et les protestants ainsi que les autres couches de la société seront impliqués dans la croisade contre l’insécurité routière au Mali, pour faire en sorte que la courtoisie sur nos routes soit bien comprise par tous les usagers.
Pour lui, la sécurité commence par se sécuriser soi-même.
Ainsi, il a mis un accent particulier sur le port du casque qui est vital et demeure un moyen efficace contre la gravité des blessures à la tête en cas d’accidents routiers des conducteurs d’engins à deux roues.
En effet, a-t-il rappelé, il ressort des études qu’au Mali, plus de 60 % des accidents de la circulation routière impliquent les engins à deux roues et plus de 70 % des victimes, usagers de deux roues, sont soit tués par traumatisme crânien, soit souffrent des séquelles durant tout le reste de leur existence.
Certes, le casque n’empêche pas l’accident. Mais, il est pourtant démontré que le simple port du casque permet de sauver la vie parce qu’il empêche le cerveau de heurter le crâne avec force ou le contact direct entre le crâne et l’objet heurté, notamment le goudron.
C’est pourquoi le ministre exhorte les conducteurs et passagers d’engins à deux roues à prendre conscience des risques qu’ils encourent et surtout s’habituer au port du casque de protection pour leur propre sécurité. Car il y a toujours un regret après un traumatisme crânien.
Il n’est pas rare d’entendre après un traumatisme crânien à la suite d’un accident : « Si je portais un casque ? Alors, porte ton casque avant qu’il ne soit trop tard, ont conseillé les intervenants dont certains motocyclistes sont venus à la rencontre sans casque.
Pour beaucoup de jeunes, porter le casque est gênant et il fait chaud au Mali. D’un revers de la main, le ministre a rejeté ces prétextes très facilement démontables. Pour preuve, on ne porte le casque que lorsqu’on roule sur la moto et une chose est sûre, personne n’a une tête de recharge ou secours.
C’est avec ses arguments très pratiques que le ministre des Transports et du désenclavement a obtenu l’engagement et l’implication de ces hôtes dans la lutte contre ce phénomène qui est un problème de santé publique au Mali.
Tour à tour de rôle, chaque intervenant a salué la démarche hautement pédagogique et le sens élevé du respect de nos valeurs traditionnelles et religieuses. Ainsi, chacun au nom de son organisation, s’est engagé à partager le message avec les autres membres de sa famille et son organisation et de sensibiliser les citoyens sur la sécurité routière.
La rencontre a pris fin par des bénédictions pour le pays et la remise symbolique d’un casque et un exemplaire de Code de la route simplifié aux participants.

Par Sékou CAMARA

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