Pour le second tour de l’élection présidentielle au Mali, le Mouvement Patriotique arc-en-ciel Mali, soutien du Président de la République, se mobilise pour assurer un résultat satisfaisant au candidat Ibrahim Boubacar Keita.
Les responsables du mouvement arc-en-ciel Mali étaient face à la presse, hier jeudi 9 août 2018, au siège, sis à Sotuba ACI. L’objectif de cette conférence était de réaffirmer le soutien du mouvement au Président candidat IBK et dénoncer certaines pratiques malsaines de Ras Bath contre le Président de la République et des personnalités politiques et religieuses.
Avant d’entrée dans le vif du sujet, Ismaïla Diallo, président du mouvement, Malick N’Diaye, secrétaire à la communication, Hamidou Diawara, trésorier et d’autres membres, ont exprimé leur satisfaction par rapport aux résultats définitifs de la présidentielle du 29 juillet, proclamés par la Cour Constitutionnelle, mercredi soir, donnant le candidat IBK vainqueur avec 4, 70%, suivi de Soumaïla Cissé 17, 78%.
Par la même occasion, les conférenciers ont adressé leur sincère remerciement au peuple malien qui choisi IBK lors de ce premier tour. Invitant les Maliens au calme, les conférenciers ont rappelé que le candidat IBK est celui du Mali et des Maliens.
‘’On ne vote pas pour IBK, mais on vote pour soi-même. IBK est le candidat du Mali’’, explique le Président du mouvement, Ismaïla Diallo.
Intervenant sur le cas Ras Bath, le président Diallo a fait savoir que ce dernier ne laisse personne.
‘’Il a manqué du respect au Président de la République, IBK, voire l’insulté, ainsi que les religieux notamment Cherif Ousmane Madani Haïdara’’, ajoute-t-il.
Pour ce qui est des opposants au régime en place qui organisent des manifestations à Bamako, le Président du Mouvement arc en ciel Mali leur appelle à l’ordre, au respect des Institutions et dialogue social.
‘’Ceux qui n’ont pas pu gérer leur quartier ne pourront pas diriger un pays’’, fustige-t-il, demandant à eux de faire sienne ces propos du Président IBK : ‘’Pour le Mali aucun sacrifice n’est de trop’’.
Ousmane Morba
Source: L’Obervatoire