Le Mouvement Harouna Sankaré 2018 par la voix de son président et candidat a demandé, le jeudi 9 août dernier à son siège à Yirimadio-Zerni, à ses militants de voter pour le candidat Ibrahim Boubacar Keita au second tour de l’élection présidentielle le 12 août.
Selon le candidat Cheick Harouna Sankaré, le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a proclamé les résultats du 1er tour du scrutin le vendredi 03 août 2018 donnant une longueur d’avance aux candidats Ibrahim Boubacar Keita et Soumaila Cissé, classés respectivement 1er et 2ème. Pour lui, les contestations de certains candidats contre ces résultats provisoires ont été portées devant la Cour Constitutionnelle qui a rendu son verdict le mercredi 08 août 2018.
D’après lui, les résultats définitifs prononcés par la haute juridiction donnent un score de 41,70% pour le candidat Ibrahim Boubacar Keita et 17,78% pour le candidat Soumaila Cissé.
« Pour notre part, nous sommes plus que satisfaits de notre score, nous sommes fiers car c’est avant tout un mérite pour notre 1ère participation à une élection présidentielle », dit- il.
« La situation sociopolitique et sécuritaire difficile datant de 2012 dont a hérité le président sortant nous interpelle tous. Notre nation est menacée dans ses fondements légendaires. L’unité dans la diversité, la souveraineté du pays sont mises en cause. Malgré tout, de très grands efforts ont été fournis pour ramener la paix, la sécurité et la prospérité », a indiqué Cheick Harouna Sankaré. Pour qui, tous ces efforts doivent être poursuivis, soutenus et consolidés.
« Les défis pour reconstruire le Mali sont immenses, les enjeux sont énormes. Notre peuple qui aspire à la paix, au développement, à l’émergence économique et à la prospérité doit faire l’économie d’une crise post-électorale. Le mouvement Harouna Sankaré 2018 à l’unanimité décide d’apporter son soutien sans faille au candidat Ibrahim Boubacar Keita pour le second tour de élection présidentielle du 12 août 2018 », a-t-il déclaré. Avant d’appeler la communauté internationale, les chefs religieux, coutumiers, traditionnels et l’ensemble de la classe politique à œuvrer au maintien et à la consolidation d’un climat post électoral apaisé.
« Le Mali n’a pas besoin de guerres fratricides, mais plutôt de notre commune bataille pour la paix et la prospérité », a-t-il ajouté.
Adiarra Coulibaly
Tjikan