Opération turquoise au Rwanda en 1994. La force, composée de 2.550 militaires de l’armée française, avait pour mission officielle de protéger les civils des affrontements entre le gouvernement intérimaire rwandais et le Front patriotique rwandais (FPR):
Ils organisaient des viols collectifs de femmes sous une tente commune. Les hauts gradés organisaient tout et chacun y allait de sa libido.
Voilà un ancien militaires qui parle ouvertement car dépassé par les évènements et le machiavélisme de son gouvernement.
Extraits(²):
«Tous les militaires savaient ce qu’il se passait. Parfois, il y avait jusqu’à une dizaine de militaires français qui me violaient. Aucun ne m’a porté assistance. Ils venaient à deux m’arracher de ma tente, pendant que d’autres faisaient la même chose juste à côté. On se retrouvait toutes dans la tente des militaires qui disaient aux autres “Venez, les filles sont là !” C’était comme un repas quotidien», raconte Olive (prénom modifié).
Les plaignantes affirment que les viols visaient systématiquement les Tutsi, communauté victime du génocide des Hutu en 1994:
« Ils nous ont violées parce qu’on était Tutsi. Beaucoup de militaires étaient persuadés que nous n’allions pas survivre […] Ils violaient de futurs cadavres», explique Françoise (prénom modifié).
Bavures de l’Opération sangaris en RCA (3) :
L’arrivée des troupes françaises de l’opération SANGARIS dans les villes de l’est de Centrafrique a été à l’origine de la panique au sein de la population conformément aux comportements contre les musulmans de celles-ci à Bangui. Leurs déploiements ont commencé à corroborer la thèse de semeurs de troubles car le 23 avril 2014, une fille de 16 ans vendeuse à la sauvette a été violée par deux éléments français de SANGARIS basés à Bria. Ce viol a été suivi de la livraison de cette jeune fille SIDONIE pour une promesse de 40.000 FCFA à leur chien de guerre qui après les relations sexuelles atroces a occasionné des blessures sur cette dernière. Les faits se sont produits à l’aérodrome de Bria. Suite à l’intervention d’un jeune homme, cette fille a été conduite à l’hôpital préfectoral de Bria pour des soins. Ces éléments ont proféré des menaces à l’endroit de la fille et du jeune homme pour une éventuelle propagation de la nouvelle. Cet évènement a suscité la colère les jeunes de quartier Bornou à Bria qui ont utilisé des jets de mangues pourries pour lancer sur les militaires français.
Une semaine avant, le même acte s’est passé à Bambari sur une fille sans son consentement et qui aurait perçu 50.000 FCFA au moment où les populations accueillaient chaleureusement les déplacés et retournés venus de Bangui.
Avec Bellerj Dragan
Internaute
source : bamada.net