Face aux cas de rougeoles détectés à Bougouba et Niarela en Commune II du district de Bamako, la riposte a été organisée à travers la vaccination dans les quartiers concernés. Il y a eu plus de peur que de mal. Des dispositions sont en cours pour éviter toute propagation de la maladie.
Trois cas de rougeoles ont été détectés chez trois personnes, tous des enfants dont l’âge varie entre 10 mois et 7 ans. Selon nos informations, les 3 cas ont été découverts dans les quartiers Bougouba et Niarela en Commune II du district. En Commune VI, deux autres cas suspects de rougeole avaient été décelés et confirmés par la suite. Ce qui fait au total 5 cas détectés. Dans certains cercles des cas suspects, voire déclarés ont été signalés.
Toutefois, il n’y pas lieu de s’affoler. Au lendemain de la découverte, la riposte a été immédiate. La direction régionale de la santé et les services techniques ont très vite pris des dispositions pour contrer la propagation de la maladie. Une campagne de vaccination a aussitôt été menée dans les quartiers concernés.
Nous apprenons que des dispositions sont prises pour éviter une épidémie à grande échelle, notamment, le renforcement des capacités des comités de vigilance, la tenue de réunions d’information et de sensibilisation des populations pour l’adoption d’une bonne hygiène.
La rougeole est une maladie fortement contagieuse et demeure la principale cause de mortalité infanto juvénile. Elle peut entraîner des complications comme la pneumonie, l’otite, la conjonctivite et peut même rendre aveugle.
La contamination s’effectue par la propulsion des gouttelettes de salives des sujets infectés. Le malade est contagieux 4 jours avant l’éruption. Le virus disparaît du sang 4 jours après le début de l’éruption.
La maladie se propage dans l’air par les gouttelettes respiratoires produites par la toux ou les éternuements. La vaccination contre la rougeole sauve un million d’enfants dans le monde chaque année.
A.S.
Les Echos