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Santé maternelle et néonatale : le Mali renforce le plateau technique

Le Mali a célébré, le 10 avril dernier, la Journée mondiale de la santé. Une célébration qui marque également le lancement d’un an de campagne intensive sur la santé maternelle et néonatale. L’édition 2025 est placée sous le thème : « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir ».

Le Mali a réussi à réduire de moitié les décès liés à la maternité au cours des 25 dernières années, estime le représentant de l’OMS au Mali, Dr KABORE Patrick Chrisogone Williams OUSMANEGBA. Qu’à cela ne tienne, la mortalité maternelle et infantile demeure toujours un problème de santé publique dans ce pays. C’est pourquoi, centrés spécifiquement sur cette question, le Mali et ses partenaires ont mis à profit la célébration de la Journée mondiale de la santé pour intensifier la sensibilisation, notamment sur l’importance de la santé pour tous, mais aussi sur les défis liés à la mortalité néonatale et infantile. Une occasion pour la ministre de la Santé et du Développement social, le Col Assa Badiallo TOURE, et son collègue en charge des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina SISSOKO, de visiter les installations modernes de la clinique périnatale Mohamed V, qui, aujourd’hui, est une référence en matière de santé maternelle et néonatale.

Dans leur dynamique de vaincre ce fléau, le Mali et ses partenaires (l’OMS et l’UNICEF) ont, une fois de plus, remis d’importantes quantités d’équipements de réanimation pour la mère et l’enfant, ainsi que des tables gynécologiques à certains districts sanitaires du pays (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Ménaka, Taoudéni, ainsi que le district de Bamako).

Si le représentant de l’OMS au Mali, Dr KABORE Patrick Chrisogone Williams OUSMANEGBA, regrette que « toutes les sept secondes, quelque part dans le monde, une femme ou un enfant décède de causes que l’on aurait pu éviter », soit près de 300 000 femmes à la suite de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, l’Enquête démographique et de santé (EDS) de 2018 révèle que le Mali a enregistré 325 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes.

Des chiffres qui, en plus de faire froid dans le dos, soulignent l’urgence de multiplier les efforts en faveur d’investissements permettant d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant.

Avec un taux de mortalité de 52 pour 1 000 naissances vivantes, le combat des plus hautes autorités de la transition est de faire baisser la courbe. Ainsi, plusieurs activités sont au programme de cette campagne annuelle pour la santé maternelle et infantile, telles que des formations pour les professionnels de santé, des initiatives pour la modernisation des infrastructures de santé et l’accès à des soins de santé de qualité. Pour la ministre de la Santé et du Développement social, Assa Badiallo TOURE, chaque enfant doit naître en bonne santé et grandir sous l’ombre de sa maman.

Issa Djiguiba

Source : LE PAYS

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