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Santé : aucun cas de fièvre de la vallée du rift signalé au Mali

L’assurance à été donnée le samedi 24 septembre 2016, lors d’une conférence de presse au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. L’objectif de la conférence était d’informer les populations sur la situation globale de cette maladie dans la sous-région, laquelle maladie vient de faire irruption au Niger, un pays qui partage une longue frontière avec le Mali.

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La conférence était animée par le directeur national de la santé, Mama Koumaré ; Pr. Samba Sow ainsi que le directeur des services vétérinaires.

Les conférenciers ont indiqué qu’à ce jour, il n y a aucun cas de la fièvre de la vallée du rift, qu’il soit animal ou humain, sur le territoire malien. Aucune épidémie de Fièvre de la vallée de rift (FVR) n’est, à ce jour, signalée au Mali.

Suite aux rumeurs sur les réseaux sociaux et dans certaines presses faisant mention de la présence de cette épidémie au Mali, les conférenciers ont précisé qu’un foyer de l’épidémie a été signalé dans une ville située au Niger, à quelques kilomètres du district sanitaire de Ménaka

Dans le souci de prévenir tout risque de survenance de cette maladie dans notre pays, des mesures de prévention (mise en place d’un groupe ad hoc de travail, information et sensibilisation de la population de Ménaka à travers les canaux de communication de proximité, diffusion de message d’information et de sensibilisation à l’ORTM, élaboration d’un plan de riposte, disposition en cours pour la vaccination du cheptel), ont été prises.

Un budget de 155 millions FCFA est mis à la disposition de ce comité pour la mise en œuvre des activités de prévention de cette maladie.

La Fièvre de la vallée du rift est une maladie animale et les moutons, chèvres, chameaux, vaches en sont les plus concernés. Selon les spécialistes, 70% de cette maladie provient des animaux. Elle peut se transmettre des animaux aux humains. Ils ajoutent que 1 à 4% des cas humains peuvent aboutir au décès. C’est pourquoi, cette maladie, comme toutes les fièvres hémorragiques, ne doit pas être minimisée

Le ministère de la Santé et l’Hygiène publique assure de ne ménager aucun effort pour protéger la santé de la population et les tiendra informer de l’évolution de la situation.

 

La rédaction 

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