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Sans Tabou: le Barbu en flagrant délit de bobard

En disgrâce auprès des nouvelles autorités de la Transition, Dr Oumar MARIKO, le Barbu national, a profité des Panels sur le 31e anniversaire de l’exercice de la démocratique organisés par l’Adema PASJ au CICB pour faire hors sujet en s’en prenant et en accusant l’armée nationale d’avoir tué des civils à Mourah dans le cercle de Djenné. Par la même occasion, il a réactualisé sa volonté de voir réaliser une nouvelle révolution au Mali.

 

Habitué à des sorties vindicatives, Dr Oumar MARIKO s’est encore livré à son one-man-show, comme il sait si bien le faire, lors des panels sur le 31e anniversaire de l’avènement de la démocratie. Quel bilan des deux décennies de la démocratie ? Qu’est-ce qui a chargé ? Étaient entre autres questions auxquelles les panélistes devraient répondre.
Au lieu de donner des réponses à ces questions, le barbu national connu pour son populisme bidon s’est attaqué à l’armée malienne en l’accusant d’avoir tué des civils dans plusieurs localités. Il fait allusion aux récents événements de Mourah qui défraie l’actualité. L’on évoque des soupçons d’exécution des civils alors que les FAMa dans leur communiqué affirment avoir neutralisé plus de 200 djihadistes.
Le Barbu national invente une répression tous azimuts contre les civils sur toute l’étendue du territoire par les Forces armées. « À Mourah, on vient de tuer, d’assassiner des gens. Au nom de quelle prétention, on peut soutenir cela. C’est inadmissible », a déclaré Oumar MARIKO, sans aucune preuve à l’appui.
Par cette affabulation de répression, le Barbu national donne la preuve que sa politique ne voit que les morts dans les puits creusés en République du Mali et exécutés sommairement par des soldats maliens.
Pas étonnante, cette prise de position du président du SADI qui depuis longtemps est en froid avec les nouvelles autorités de la Transition, à commencer par le Premier ministre, Choguel Kokalla MAIGA.
‘’Quand on n’aime pas son chien, on l’accuse de rage’’, ce célèbre adage illustre bien cette prise de position de Oumar MARIKO contre les FAMa.
Sa position contre les FAMa s’explique par son opposition à la transition depuis la fameuse rectification survenue le 24 mai dernier.
Par cette accusation d’une extrême gravité contre l’Armée, le Barbu national apporte une corde à l’arc de ceux qui mènent une campagne de dénigrement contre les forces armées maliennes qui devraient être mises au-delà de la mêlée politique.
En effet, à défaut d’avoir des preuves tangibles pour faire avancer les débats sur les accusations, Oumar MARIKO devrait garder le silence sur ce sujet au lieu d’accuser gratuitement.
Avec son statut d’homme politique, avec des ambitions présidentielles, et également d’acteur important dans la marche de la démocratie, ses prises de position et ses accusations ne doivent pas souffrir de manque de preuve.
En agissant sans respecter ces principes, le Dr Oumar MARIKO piétine des acquis de la démocratie. Oui à la liberté d’expression, mais non à la diffamation et à des accusations gratuites et fallacieuses.
Malheureusement, le Barbu national dans sa haine contre la Transition n’a pas mesuré le ton en portant des coups sans gants contre les FAMa.
Profitant également de cette tribune, le Barbu national fait des accusations son moyen de combat politique drapé dans une ambition de la révolution.
« Ce sont les enfants de ce pays et sur la base de simple soupçon tu les assassines. On ne peut pas accepter et tolérer cela. On doit le dire clairement et ouvertement. Le M5 et le CNSP ont leur responsabilité dans le débordement sur le terrain », a indiqué M. Oumar MARIKO.
Pour lui, lorsqu’un peuple ne se sent pas libre chez soi, quand un peuple n’est pas maître chez soi, il y a une révolution à faire. « À présent, on n’est pas sorti de l’ornière (…) Mais quand ça ne va pas, on ne peut pas croiser les bras », a-t-il déclaré.
Ces idées attestent la soif de révolution du Dr Oumar MARIKO qui pourra difficilement atteindre ses objectifs présidentiels par la voie des urnes.
Dans tous les cas, sa sortie du samedi 2 avril est un flagrant délit de bobard.
Le Barbu national a l’art d’embobiner le monde. Mais là, il a vraiment tapé au poteau.

PAR SIKOU BAH

Source : Info-Matin

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