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Salon de l’enfance : FOCUS SUR L’ÉDUCATION DE QUALITÉ

Au programme, il y avait aussi un défilé des délégations d’enfants venus de toutes les régions et des établissements scolaires de Bamako ainsi qu’une visite guidée des stands occupés par les ONG et autres associations intervenant dans le domaine de la protection de l’enfance

«Pour chaque enfant, une éducation de qualité en faveur d’un développement durable» est le thème retenu pour la 4ème édition du Salon de l’enfance de Bamako «SEBA 2018» qui se tient, depuis mercredi à la cité des enfants et durera jusqu’au 30 décembre prochain. La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Dr Diakité Aïssata Traoré, a procédé au lancement dudit salon, placé sous le parrainage de l’épouse du président de la République, Mme Keïta Aminata Maïga. On notait aussi la présence de plusieurs autres femmes ministres : Dr Kané Rokia Maguiraga (Elevage et Pêche), Lelenta Hawa Baba Ba (Mines et Pétrole) et Nina Walet Intallou (Artisanat et Tourisme).
Le SEBA est un espace de rencontre, d’information et de communication entre acteurs intervenant dans la promotion et la protection des droits des enfants. Des ateliers et panels porteront sur plusieurs thèmes, notamment la psychologie de l’enfant et de l’adolescent, enfants et conflits armés et mariage d’enfants, entre autres. Selon la ministre en charge de la Promotion de l’Enfant, le SEBA est la meilleure illustration de l’observance de la convention relative aux droits de l’enfant. Cette opportunité offre aux enfants un espace de culture, d’éducation, de brassage, de création de liens de fraternité entre filles et fils du Mali.
Cette rencontre festive et ludique est aussi une possibilité d’apprendre et de s’exprimer à travers des discussions, ateliers de formation et de fabrication, a expliqué Dr Diakité Aïssata Traoré, avant de déplorer le fait que malgré les efforts déployés par l’Etat et ses partenaires, plusieurs mômes restent victimes de l’insécurité et du mariage précoce. La situation des enfants qui ne sont pas enregistrés à la naissance est un cas malheureux, a constaté Mme la ministre. Enfin, elle a espéré que les débats et échanges aboutiront à des propositions concrètes capables de donner à chaque enfant une éducation de qualité en faveur d’un développement durable.
De son côté, la présidente du parlement des enfants a déclaré que ce salon est une tribune de libre expression et un cadre idéal de rencontres et d’échanges pour les enfants et autres acteurs du domaine de l’enfance. «C’est le lieu où nous discutons et formulons nos propositions en matière de politique et de formation continue», a renchéri Bassan Badiallo Sow. Elle a aussi témoigné de sa reconnaissance au ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et aux partenaires techniques et financiers. Quant à la représentante résidente de l’Unicef, elle a souligné qu’un engagement soutenu des acteurs de la société et des enfants eux-mêmes permettra d’offrir une éducation de qualité à chaque enfant dans notre pays. Le SEBA, a indiqué Mme Roseline Araman, permettra de renforcer cet engagement en impliquant les enfants et les jeunes dans toutes les actions en faveur de l’éducation. L’accès des enfants à l’éducation et la qualité de l’enseignement sont des défis pour le secteur de l’éducation, a-t-elle ajouté.
D’après les statistiques de l’UNICEF, 2 millions d’enfants en âge scolaire (entre 5 et 18 ans) sont en dehors du système scolaire mais aussi avec des filles de milieux pauvres à plus grand risque d’abandon scolaire que les garçons. Le représentant de la MINUSMA, Guillaume Ngefa, a signalé que le thème de cette année rejoint pleinement le mandat de son organisation. Une éducation de qualité ne peut-être possible en l’absence de paix et de stabilité, a-t-il ponctué. Par ailleurs, il a rappelé que malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires en faveur d’une éducation protégée de toutes attaques, 797 écoles sont fermées dans les zones touchées par le conflit. Et M. Ngefa de rassurer sur la disponibilité de la MINUSMA à soutenir une éducation de qualité.
Mohamed D. DIAWARA

 

Source: Essor

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