Si, lors de leur entretien téléphonique, il a essentiellement été question de la crise migratoire à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont également abordé le dossier Wagner au Mali. Comme au cours de leurs précédentes discussions sur le sujet, le président français a plaidé contre l’arrivée des mercenaires russes à Bamako et répété qu’un tel scénario aurait de graves conséquences.
Son homologue russe a, une nouvelle fois, repris ses éléments de langage : Wagner est une société privée qui répond à une logique de marché et que le Kremlin ne contrôle pas. Mais à Paris, on continue à prendre au sérieux l’hypothèse d’un débarquement de l’entreprise au Mali.
Inquiétudes partagées