Le Président français, Emmanuel Macron a déclaré que les troupes françaises quitteraient le Mali suite au nouveau coup d’État survenu, le lundi 25 mai dernier. Cette déclaration a été faite au lendemain de l’échec du vœu de sanctions de la France lors du Conseil de Sécurité de l’ONU et quelques jours avant le  Sommet extraordinaire de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le Mali. De nombreux observateurs étonnés de cette déclaration l’ont qualifié de « fausses menaces » .  

Bon nombre d’observateurs se demandent Comment la France pourrait tourner dos au Mali avec tous les enjeux géopolitiques et stratégiques en jeu ? C’était la question qui revient après la déclaration du Président Emmanuel Macron de retirer les soldats français du territoire malien.

Paris n’a pas digéré le deuxième coup d’État en l’espace de neuf (09) mois seulement au Mali. En effet, les militaires de l’ancien Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ont renversé le régime de Bah N’Daw, le lundi 25 mai dernier.

Un coup d’État de trop qui a fait « rougir de rage » Emmanuel Macron lors de sa tournée au Rwanda. Il a affirmé qu’il se retirerait du Mali si les nouvelles autorités installent à la tête du pays des autorités plus “ouvertes à l’Islam radical”. “Si cela va dans ce sens, je me retirerai”, a-t-il répété, ce dimanche 30 mai, dans un entretien accordé à nos confrères du Journal Du Dimanche (JDD).

A la veille de la réunion de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la crise (…)

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