En plus du bras de fer né entre le département de l’éducation et les enseignants du secondaire à propos d’un éventuel redéploiement de certains d’entre eux, un nouveau front entre les 2 partenaires vient de s’ouvrir. Ce brasde fer est né suite à une lettre du ministre Barthélemy Togo, adressée aux différents directeurs d’académies leur demandant de transmettre la liste des enseignants qui refuseraient de remettre leur note après ce lundi 23 mai 2016 pour d’éventuelles sanctions.

Avant depuis le premier trimestre, le Syndicat des Professeurs de l’Enseignement Secondaire des Collectivités (SYPESCO) pour non satisfaction de plusieurs points de revendications retiennent les notes.  Suite à cette lettre et après une réunion, la  coordination SYPESCO du District a décidé de maintenir son mot d’ordre de rétentiondes notes. Le syndicat réclame au gouvernement la somme de  4, 998 milliards de FCFA au titre d’arriérés de primes.

En plus, le SYPESCO exige la satisfaction des points suivants : le paiement intégral des primes de Zone, le remboursement intégral des retenues sur les salaires des non- adhérents à l’AMO, le paiement  entièrement desheures supplémentaires etc. Les enseignements déclarent ne pas être intimidés par cette lettre qualifiée de menace.

A quelques jours du démarrage des examens de fin d’année, cette affaire de rétention de notes est une épine dans les pieds du ministre. Sans notes de classe pas d’examens, à moins que tous les candidats soient déclarés libres.  Il est donc urgent que s’ouvrent des négociations entre les deux partenaires pour une solution rapide à la crise, et cela pour le bonheur de l’école malienne.

AG

Source: Le Débat