Le Réseau Médias, Paix, Sécurité et démocratie (RMPSD) a lancé sa première activité à travers l’organisation d’une conférence débats sur le thème « Organisation de l’élection présidentielle de 2018: Quels enseignements pour la consolidation du processus démocratique au Mali ? ». Elle était animée par le Pr Issa N’Diaye, ancien ministre et universitaire en présence d’Allaye Guindo, représentant du Ministère de l’Administration Territoriale, Massa Sidibé président de l’association (RMPSD) et Cheick Hamalla Dravé, le modérateur. Plusieurs personnalités étaient présentes. C’était le samedi 3 novembre dernier à la Maison du Partenariat Bamako-Angers.
Le Réseau Médias, Paix, Sécurité et démocratie (RMPSD) a été créé conformément à la loi n°04-038 du 05 août relative aux associations en République du Mali. Il a pour objectif principal de contribuer, de manière professionnelle, à l’ancrage de la démocratie, à travers la prévention, la gestion, la résolution des conflits et la bonne conduite du processus électoral en Afrique.
Au cours de la conférence-débats, le conférencier Pr Issa N’Diaye a développé le thème sur l’angle de la refondation du modèle démocratique comme gage d’une solution endogène du passé. Tous les acteurs et toutes parties prenantes doivent se mettre à table pour évaluer, examiner ce qui s’est passé et tirer les meilleurs enseignements pour améliorer le processus électoral à venir afin d’éviter les crises postélectorales et la contestation des élections dans notre pays.
Issa N’Diaye propose qu’on revienne au mode de désignation ancien du président comme ce fut le cas du président Modibo Kéita, par le parlement.
Le président du Réseau Média, Paix, sécurité et démocratie (PMPSD), Massa Sidibé, quant à lui, a décliné les missions que s’assigne le réseau qu’il dirige et qui sont entre autres de contribuer, de manière professionnelle, à l’ancrage de la démocratie, à travers la prévention, la gestion, la résolution des conflits et la bonne conduite du processus électoral en Afrique, de même que promouvoir la paix à travers des actions concrète auprès des populations affectées par la violence, développer une expertise pour la culture de la paix et de la non-violence, sensibiliser, former et informer sur les questions de défense et sécurité, mettre en place un vivier de journalistes spécialistes du processus électoral, etc.
« À travers l’organisation de la présente conférence – débats, notre association entend instaurer le débat autour de cette thématique dont l’actualité et la pertinence ne sont plus à démontrer, de tirer les enseignements utiles de l’organisation des récent scrutin présidentiels, à quelque mois de celle des potestatives. Toute chose qui pourrait contribuer à détendre le climat politique et partant, à le conforter », a-t-il conclu.
Fatim B. Tounkara
Source: L’ ENQUÊTEUR