Souvent, les parlementaires ne sont pas au fait des facteurs complexes qui interviennent dans la propagation du VIH au sein des communautés vulnérables. Informer et sensibiliser les parlementaires sur ces questions peut donc contribuer à changer les choses.
La rencontre s’est déroulée dans la salle Aoua Keïta de l’Hémicycle. La cérémonie était présidée par le 3e vice président de l’Assemblée nationale Amadou Cissé, du président du réseau des parlementaires maliens pour la population et le développement, Boubacar Diaguina Sissoko et du Secrétaire exécutif du haut conseil national de lutte contre le Sida, Malick Sène et des personnes vivant avec le Vih/Sida.
Pour le président du Remapod, Boubacar Diaguina Sissoko cette rencontre est une première activité que son réseau a initié à l’endroit des élus de la nation sur la situation du Vih/Sida au Mali. Selon lui, le Vih et le Sida touchent directement toutes les couches de la société. Pour y faire face, le gouvernement a-t-il rappelé a pris des initiatives pour rendre gratuits les antirétroviraux. Et les parlementaires ne sont pas restés en marge. « Nous avons adopté la loi 06 028 du 29 juin 2006. Cette loi fixe les lois relatives à la prévention à la prise en charge et au contrôle du VIH/Sida » a-t-il signalé. Il relèvera que de 2006 à nos jours, cette loi comporte des insuffisances et des lacunes. C’est pourquoi, le Réseau a-t-il souligné s’apprête à initier la relecture de ladite loi afin de la rendre conforme à la législation internationale.
Prenant la parole à son tour, le Secrétaire exécutif du haut conseil national de lutte contre le Sida, Malick Sène, s’est réjoui de cette initiative du réseau qui permet d’informer et de sensibiliser les élus de la nation sur la situation du VIH Sida au Mali. Le représentant du président de l’Assemblée nationale Amadou Cissé, en procédant à l’ouverture des travaux, a précisé que le Vih/Sida n’est pas seulement un problème de santé mais aussi et surtout un obstacle pour le développement. A l’en croire d’immenses efforts ont été fournis, mais beaucoup reste à faire pour bouter cette maladie hors du Mali vu la multiplication des sites d’orpaillage et des zones minières. Il a réaffirmé l’engagement des élus pour toutes propositions de relecture de la loi dans le souci d’améliorer les stratégies de combat afin d’atteindre un Mali sans sida.
Bruno D SEGBEDJI
SOURCE: L’Indépendant