Le président de la République tient un discours de fermeté aux groupes armés comme « pas de négociation avant un désarmement » ou que « les négociations doivent impérativement se tenir à Bamako ».
Des conditions qui, jusque-là, ne sont pas du tout acceptées par l’autre partie : les groupes MNLA, HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, Ndlr) et MAA (Mouvement arabe de l’Azawad, Ndlr). Malgré un accord préliminaire de paix signé en juin dernier entre Bamako et ces mouvements, le processus de discussions reste au point mort. Jeudi, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé « le gouvernement malien à accélérer la réconciliation politique ».
Un appel repris par l’Union africaine dont le Haut représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel et chef de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (Misahel), Pierre Buyoya, a souligné que le « Mali doit aller plus loin dans le processus de réconciliation » et a indiqué que 2014 devrait voir « la tenue de pourparlers inclusifs, un processus devant permettre aux Maliens de tourner définitivement la page de la crise ». Avec le soutien de tous les Maliens, IBK n’a aucune raison de céder à ces pressions.
Y. C.
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau