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Répression des manifestants : le M5-RFP soupçonne des mercenaires étrangers

Certains leaders du M5-RFP soupçonnent des « mercenaires étrangers » d’être auteurs des graves violences qui ont émaillé le rassemblement du 10 juillet 2020 et jours suivants à Bamako et réclament une commission d’enquête internationale.

Tous les leaders de la contestation, arrêtés pour besoin d’enquête en marge des évènements tragiques du week-end semi-insurrectionnel, ont recouvré la liberté, selon les avocats de l’opposition.

Libéré lundi après-midi en même temps que Choguel Maiga, Adama Ben Diarra, l’imam Oumarou Diarra, Clément Dembélé, Issa Kaou Djim, le coordinateur de la CMAS, a chargé des « mercenaires étrangers » d’avoir commis les violences lors de la manifestation.

Ce proche de l’imam Dicko affirme détenir des « preuves » sur ces allégations. Par ailleurs, Issa Kaou Djim estime avoir échappé à une « tentative d’assassinat », lors de son arrestation.

«Il y a des mercenaires étrangers au Mali », déclare Cheick Oumar Sissoko. « Nous avons les vidéos qui montrent que l’Assemblée nationale a été brûlée par eux », poursuit l’ancien ministre de la Culture. « Mais on veut faire croire que ce sont nos jeunes manifestants, et leur faire porter le chapeau. Il y a certain qui ne parlent pas notre langue », confie le leader de l’Espoir Mali Koura (EMK) sur Maliweb.

Toutefois, le M5 appelle à l’ouverture d’une enquête internationale pour faire la lumière sur les incidents de ces derniers jours qui ont fait, de source officielle, 158 victimes dont 11 morts.

«Les autorités maliennes doivent immédiatement enquêter sur les circonstances de la mort d’au moins 11 personnes dont un mineur de 15 ans», interpelle dans un communiqué Samira Daoud, la directrice pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale de Amnesty International,.

« Il faut mener dans les meilleurs délais une enquête rigoureuse, impartiale et indépendante et déférer à la justice toutes les personnes suspectées d’homicides ou autres violations des droits humains contre les manifestants », poursuit la directrice.

Par ailleurs, rappelle Amnesty, « les personnes arrêtées en lien avec ces manifestations doivent être libérées ou présentées devant un juge. Tous les individus interpellés doivent être présumés innocents. Les droits à la vie, à l’intégrité physique et de se faire représenter par un avocat lorsqu’ils sont détenus, sont fondamentaux et ne sauraient être compromis. »

On dénombre encore des dizaines de personnes interpellées en marge de la manifestation dans des commissariats de Bamako. A la dernière, apprend-on, tous les détenus en lien avec les manifestations seraient libérés.

« Mon jeune frère de 15 ans avait été interpellé, alors qu’il revenait du terrain de foot. Mais, grâce à l’intervention d’un élu de la place, nous avons pu obtenir sa libération », confirme un habitant de la Commune I du district de Bamako.

Aly BOCOUM

Source: Bamakonews

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