Le PCA-GIRE a ouvert sa deuxième session entre les acteurs autours de l’eau pour une gestion intégrée des ressources. C’était, le lundi 27 août 2018, à l’hôtel Mandé, en présence du représentant du ministre de l’Energie et de l’eau, Zavon Cissé, le directeur de l’hydraulique, Yaya Boubacar, la coordinatrice du projet, Mme Cissé Niouma Coulibaly, les représentants de la république sœur de la Guinée, les partenaires techniques et financiers à savoir le royaume de Suède et le Royaume des Pays Bas au Mali.
Face aux risques de changement climatique, la gestion intégrée des ressources en eau devient une problématique entre les acteurs locaux et sur le plan international. Cette gestion reste donc la clé pour une durabilité de ces eaux qui de plus en plus deviennent rares. C’est pourquoi, le ministère de l’Energie et de l’Eau a mis l’accent sur des concertations et le partage des informations entre les acteurs locaux mais aussi entre les Etats, a indiqué le représentant du ministre. Selon M. Cissé, cette réorientation du programme doit tenir compte de l’aspect politique et institutionnel, mais aussi des besoins. Il a rappelé que de son démarrage en 2015 à nos jours, le Programme Conjoint à la GIRE (PCA-GIRE), a enregistré des résultats encourageants, notamment, le renforcement des capacités techniques des Directions nationales de l’Hydraulique ainsi que les laboratoires de Qualité de l’Eau du Mali et de la Guinée et leurs démembrements. Selon lui, cela a permis l’amélioration du suivi des ressources en eau et du développement d’outils d’aide à la décision. Il dira que l’étape qui a marqué l’année 2017, à savoir l’évaluation à mi-parcours assorties de conclusions et de recommandations a fait l’objet d’échanges entre acteurs et partenaires. Alors, pour lui, un des défis à lever, est la réorientation des activités du programme sur la base des conclusions et recommandations antérieures. Il dira que son ministère a déjà entrepris le processus de relecture de la Politique nationale de l’Eau qui sera assorties de quatre(4) Programmes nationaux de mise en œuvre dont le Programme national de Gestion Intégrée des Ressources en Eau et de définir également une vision à long terme afin de diversifier les sources de financement pour créer un cadre pérenne GIRE, en mettant l’accent sur les complémentarités et les synergies. Lors de cette deuxième session, les différents acteurs auront donc à identifier les activités intermédiaires ; les indicateurs clés de performance définis de façon participative pour un bon suivi de la mise en œuvre du PCA-GIRE. Aussi, ils auront à réorienter et valider le cadre logique du PCA-GIRE pour ensuite le réorienter sur les acquis du Programme basées sur la Théorie du changement à l’horizon 2019-2020.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain