De son intervention, il ressort que son département veut mettre en place un dispositif adéquat pour que la reprise des cours puisse s’effectuée de manière efficace et de façon définitive dans les meilleures conditions.
D’entrée de jeu, la conférencière a indiqué que l’ouverture des classes a été repoussée essentiellement en raison du nombre de cas testés positifs à la maladie à Coronavirus (COVID-19) en nette progression ces derniers temps dans notre pays.
Selon elle, le mode de transmission de la COVID-19, fait qu’elle constitue aujourd’hui un véritable obstacle quant au déroulement normal des cours dans les établissements scolaire et universitaire. Ainsi, dit-elle, le département de l’enseignement supérieur suit l’évolution de la maladie.
De même, a-t-elle fait savoir, le nombre de cas testé positifs au Mali est en nette progression depuis quelques avec une de 50 à 80 cas par jour.
Fort de ce constat, et de façon concertée, les départements de l’Éducation nationale ; de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de façon concertée avec les services de la santé ont décidé de repousser la date de l’ouverture des classes.
Au niveau de l’Enseignement supérieur, il ne s’agit pas d’une nouvelle année, mais de poursuivre avec la suspension des cours qui avait été déjà décidé précédemment pour faire face à la situation.
La reprise étant prévue, cette fois, pour le 25 janvier prochain.
De ses explications, il ressort que cette période de suspension des cours ses mis à profit par le département pour dégager des voies et moyens nécessaires en vue de mettre en place des mesures adéquates pour une reprise efficace des cours, non seulement à temps, mais aussi et surtout dans les meilleures conditions.
A ce propos, elle a invité l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur, notamment les étudiants, les parents d’élèves, les enseignants à accompagner son département dans cette démarche.
Même si rien ne dit que les choses vont s’améliorer d’ici quelques semaines, Mme Diarra Haby SANOU, espère bien que d’ici-là, les mesures qui seront dégagées par le Gouvernement puissent permettre une cette reprise. Toutefois, a-t-elle reconnue, la situation se présente avec beaucoup d’incertitude.
« Dans l’état actuelle des choses, il y a beaucoup d’inconnu au sujet de cette épidémie et personne ne peut dire, à priori, ce qui adviendra dans quelques semaines », a-t-elle dit.
Pour elle, il s’agit de s’adapter à cette nouvelle situation qui s’impose à nous en mettant en place des mesures barrières efficaces comme, par exemple, le lavage des mains au savon, l’utilisation des gel hydro alcooliques, le port des masques, la distanciation sociale.
Par rapport à ce dernier point (distanciation sociale), il est nécessaire, selon elle, de revoir le nombre d’étudiants dans les amphithéâtres, les salles de classes, l’usage de l’enseignement à distance.
De l’avis de la conférencière, la mise en œuvre de toutes ces mesures nécessite une certaine préparation. Raison pour laquelle, a-t-elle précisée, le Gouvernent à travers son département, a décidé de repousser la date de la reprise des cours dans les Universités.
Cette période permettra, dit-elle, à son département de d’avoir un peu de recul afin de mettre en place un dispositif adéquat pour que la reprise des cours puisse s’effectué de manière efficace et de façon définitive dans les meilleures conditions.
Parmi les mesures préconisées, il y a la distribution de masques, la création de salles multimédia, la mise en place des kits de lavage des mains dans les établissements. A cela s’ajoute, la plateforme universitaire pour les cours en ligne.
Correspondance particulière
Source: Le Pays- Mali