Après son échec aux législatives alors qu’il était pressenti à la présidence de l’Assemblée nationale, l’ami de 30 ans du président de la République, président du regroupement des partis de la majorité présidentielle, Boulkassoum Haïdara, viserait la présidence d’une autre institution, le Conseil économique social et culturel (CESC), dont les nouveaux représentants sont en train d’être choisis par 56 organisations socioprofessionnelles.
Des voix dénoncent des manœuvres du RPM pour imposer son représentant quitte à tordre le cou à certains principes comme l’accord entre l’Ordre des pharmaciens et celui des sages-femmes qui sont alternativement représentées au CESC d’un mandat à l’autre. Cette année, c’est le tour de l’Ordre des sages-femmes. Ces dernières seraient prêtes à le céder aux pharmaciens, ce qui pourrait profiter à Boulkassoum Haïdara, pharmacien de son état.
Pour se dédouaner des critiques, on avance que la présidente de l’Ordre des sages-femmes est empêchée. Un argumentaire battu en brèche par une source qui rappelle que « la vice-présidente assiste la présidente dans toutes ses fonctions et la remplace en cas d’empêchement temporaire ou définitif ». Du côté du parti majoritaire, on assure ne pas être touché par ces critiques, car les faits dénoncés ne posent aucun problème de texte.
Aux dernières nouvelles, les sages-femmes ont déposé hier leur liste . Ce qui compromet les chances de Boulkassoum.
Nabila
Source: L’Indicateur du Renouveau