En plus des expositions thématiques de photographes contemporains et rétrospectives, la 12e édition 2019 de la Biennale de Bamako ou encore Rencontres africaines de la photographie mettra à profit ses 25 ans d’expériences pour faire l’histoire de la photographie.
Les rencontres africaines de la photographie, 12e édition auront lieu cette année. L’annonce a été faite par les organisateurs mercredi à la faveur d’un point de presse. Selon eux, avec un objectif de promouvoir la photo, les Rencontres de Bamako ouvrent à nouveau leurs portes aux photographes africains et la diaspora qui ont su apporter un regard novateur et pertinent à cette technique artistique contemporaine. Pour cette année, l’accent sera mis sur les 25 ans de l’histoire de la photographie, riche en termes de rencontres et de révélations.
Depuis 1994, date de la première édition, cette manifestation s’est imposée, au fil du temps, comme l’un des événements les plus suivis sur la scène culturelle mondiale, espace de détection des talents de demain et d’admiration des productions des grands maîtres, explique le délégué général, Lassana Igo Diarra.
“Les Rencontres africaines de la photographie sont organisées autour d’expositions thématiques de photographes contemporains et rétrospectives qui se tiendront dans différents lieux culturels de la capitale tels que le Musée du district. A cela s’ajouteront des colloques et des projections de films”, précise-t-il.
Pour gérer le succès croissant de la biennale, poursuit-il, la Maison africaine de la photographie a été créée, en 2004, avec le soutien financier de la France, de l’Union européenne et du gouvernement malien. Selon lui, les Rencontres africaines de la photographie ont permis de révéler les photographes de renommée comme les Maliens Seydou Kéita et Malick Sidibé. Des prix seront décernés au cours de ces rencontres.
Le directeur de la Maison africaine de la photographie, Tidiane Sangaré, annonce que l’événement sera confié, pour la première fois, à un acteur du secteur privé, une volonté affichée des organisateurs d’impliquer et de valoriser le travail de la société civile autour d’un événement phare panafricain.
Pour la réussite de l’événement, un collège artistique a été mis en place pour faire les thématiques de la présente édition. Des hommages seront rendus à Alioune Bah au cours de cette rencontre. Les expositions continueront jusqu’en janvier.
Bréhima Sogoba
Par L’indicateur du Renouveau