Sur la base des résultats d’une commission de travail, englobant tous les acteurs opérant dans le secteur du transport routier, le Conseil Malien des Transporteurs Routiers (CMTR) a élaboré un document intitulé « Index d’évaluation périodique des tarifs des transports routiers au Mali« .
Ledit document porte, en effet, sur la relecture des tarifs des transports (urbain dans le district de Bamako, interurbains et internationaux) qui ont connu une légère augmentation.
Atitre d’exemple, cette augmentation varie de 25 à 50 FCFA pour les zones concernées en ce qui concerne les tarifs des bus Sotrama dans le District de Bamako. Pour les taxis jaunes, l’augmentation varie de 200 à 250FCFA en fonction de la zone. Le District de Bamako étant divisé en cinq zones.
S’adressant aux représentants des organisations de transporteurs, au siège de l’institution à l’Hippodrome, le président du CMTR, Youssouf Traoré, a rappelé que cette relecture est une recommandation de l’Assemblée consulaire du 19 mai 2018. Elle serait motivée par les observations suivantes : la dernière relecture remontant à 2008 ; l’application intégrale du Règlement n°14/CM/2005/UEMOA relative à la surcharge des véhicules de transport de marchandises ; la situation économique précaire des populations et l’augmentation des charges d’exploitation (carburant, lubrifiant, fiscalité, péage, perceptions informelles, etc.).
Il est utile de rappeler que les prix des transports sont libres tout comme pour les marchandises. Raison pour laquelle, dans le document du CMTR, pour les transports interurbain et international, il est indiqué, en fonction de la distance, un prix plancher, un prix plafond et un prix moyen. Ainsi, le tarif Bamako-Abidjan (1225 km) est de 25 000F CFA pour le prix plancher et 35 000F CFA pour le prix plafond, le prix moyen étant de 30 000F CFA. Il en est de même pour l’axe Bamako-Dakar (1355 km).
A l’issue de cette rencontre d’information, ledit document a été distribué à l’ensemble des organisations et syndicats de transporteurs pour une large diffusion auprès de leurs adhérents. Il s’agit maintenant de savoir à quelle date précise les tarifs en question entreront en vigueur.
Mamadou Fofana
Source: l’Indépendant