Quarante-huit heures, après une déclaration des membres du Conseil de sécurité des Nations unies concernant l’arrêt des travaux, depuis presque trois mois, du comité de suivi de l’accord (CMA), le président de la République du Mali, S.E.M. Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré, le samedi 23 novembre 2019, les responsables de la (CMA), Coordination des mouvements de l’Azawad pour débloquer la situation.
Même si rien n’est sorti de cette rencontre entre l’État malien et la CMA, la déclaration des responsables du conseil de sécurité des Nations unies indiquait que la « mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali a besoin d’être accélérée ».
Les responsables onusiens avaient également exprimé « leur profonde préoccupation devant la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel », avant de souligner « l’importance d’une mise en œuvre intégrale, effective et inclusive de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali ».
A noter qu’en septembre dernier, la 38e réunion du CSA, qui devait se tenir à Kidal a été annulée à la dernière minute dont la réaction de la CMA dénonçait la « décision d’annuler la tenue du CSA à Kidal sur la seule demande de la partie gouvernementale ».
A l’époque, le président du CSA, l’Algérien Ahmed Boutache, avait justifié cette annulation « pour des raisons d’État impératives »
Source: Le Pays