En fait, depuis quelque temps, des informations sont distillées par des détracteurs tendant à nuire à sa réputation et également à celle de la DFM. L’acharnement contre ces personnalités s’explique par leur volonté de nettoyer les écuries d’Augias au sein d’un ministère devenu un centre d’affaires pour des cadres payés et entretenus aux frais de l’État. C’est parce que la ministre et sa DFM ont tenté d’arrêter la saignée financière à travers des marchés douteux qu’elles sont devenues des pestiférées à abattre. Fille d’une proche et amie politique d’IBK, Assa Prado a été remarquée par le président de la République qui l’a sollicitée pour venir au gouvernement après sa réélection en 2018.
À Koutiala où elle a travaillé pour le compte d’une ONG, elle aurait laissé des traces d’une dame laborieuse et soucieuse du travail bien fait. Mais au Mali particulièrement dans l’administration, les scrupules ont peu de chance de survivre dans l’univers d’Ogres et autres vampires. Au ministère qu’elle dirige, il n’en manque pas. C’est pourquoi, lorsqu’elle a pris fonction, elle a voulu clarifier les affaires de marchés. Il est des cadres fournisseurs. C’est dans ce cadre qu’il a été découvert de faux contrats et l’attribution de marchés à des proches. Quand le pot aux roses a été découvert, la ministre a pris ses responsabilités. Un acte que les collaborateurs impliqués dans ces sales affaires n’arrivent pas à digérer. D’où tout l’acharnement dont elle est l’objet en même temps que la DFM. Le Pool économique et financier est déjà saisi de ces dossiers. Des cadres du département seront bientôt entendus. La ministre a conscience de la confiance placée en elle par un père IBK. Elle ne veut pas décevoir le président. Aussi s’active-t-elle à fond pour réussir sa mission. Mais les personnes dont elle compromet les intérêts sordides ne sont pas disposées à lui faire cadeau. Elles sont prêtes à s’associer au diable pour la faire couler. Le travail consiste à manœuvrer dans l’ombre pour qu’elle soit virée au prochain remaniement. On voit ainsi à quel niveau certains sont capables de pousser leur méchanceté juste pour préserver leurs intérêts égoïstes. De toute évidence, il appartient au président de la République d’opérer son choix.
Komi