Les cheminots ont-ils été dupés par le gouvernement de la République du Mali sur la relance du chemin de fer Bamako-Kayes ? L’instance dirigeante de la Société de Patrimoine ferroviaire du Mali (SOPAFER) est-elle en mesure de relever les défis ? Quid du marché d’achat des locomotives annulé ? La SOPAFER a-t-elle lancé un nouvel appel d’offres ? Pourquoi injecter des millions dans la rénovation des gares sans l’espoir d’une reprise imminente du trafic ? La relance du chemin de fer passe-t-elle forcement par le réaménagement de l’équipe de SOPAFER ? Difficile d’y répondre.
La seule certitude est que la date de juillet 2021 annoncée par Makan Fily Dabo, alors ministre des transports et des infrastructures comme la reprise du trafic ferroviaire n’a pas pu être respectée. La direction actuelle de la Société de Patrimoine ferroviaire du Mali est sans doute sur la sellette. Car malgré la reprise des travaux de la réhabilitation des rails, l’espoir tarde à renaître au grand bonheur des cheminots et des populations de la région de Kayes en général et les riverains en particulier.
Visiblement, le temps est entrain de donner raison à ceux qui soutiennent la thèse « le chemin de fer aux cheminots pour une bonne gouvernance et une bonne gestion des aspects techniques ». En tout état de cause, la ministre des transports et des infrastructures Mme Dembélé Madina Sissoko est interpellée pour surveiller de près le dossier de relance du Chemin de fer.
Drissa Togola
Source : Le Challenger