La Commission d’autorisation et d’implantation des dispositifs publicitaires (CIP) a été officiellement mise en place, le mardi 15 octobre 2021, dans les locaux du ministère de la Communication et de l’Economie numérique. Dirigée par Alou Diabaté, elle a pour objectif de mettre fin à l’anarchie et à l’informel dans le secteur de la publicité.
La cérémonie était présidée par le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Me ArounaTouréh, qui avait à ses cotés, le président du Groupement des professionnels des Agences de communication (GPAC) Sidi Danioko, la directrice générale de l’agence nationale pour la sécurité routière (ANASER) Djadjié Sacko, le maire de la Commune V, Amadou Ouattara et d’autres personnalités de la communication.
Après le mot introductif du président du GPAC Sidi Danioko, a souligné que cette commission est dorénavant un soldat contre les publicités dans l’informel et de façon fictive. Amadou Ouattara, au nom de tous les maires des six communes du District de Bamako, de Kati et de Kalaban-coro, a rassuré le ministre qu’ils vont prendre leur responsabilité en jouant tout leur rôle pour que la commission puisse atteindre ses objectifs.
Le président de la commission, à son tour, a rappelé que la CIP a été créée le 02 mai 2021 comme prévue par la convention de GPAC-Mairies de Bamako et environnantes, convention signée le 09 janvier 2021 au Gouvernorat du District entre les collectivités locales et le GPAC sous la coupole du ministère en charge de la Communication : « Nous sommes en charge de réguler l’affichage publicitaire dans les communes du District de Bamako, de Kati et de Kalaban-Coro, pour le moment, mais cette régulation s’étendra dans les jours à venir, j’ose l’espérer, à d’autres localités, car il y va de l’intérêt de tous, puisque tout le monde y gagne. » Pour M. Diabaté, l’application de cette convention est un challenge gagnant-gagnant puisqu’elle permettra aux acteurs concernés d’allers vers plus de professionnalisme, plus de performance, plus de rigueur et plus de responsabilité.
L’utilisation du domaine public de l’Etat dans nos villes et celle des voiries en particulier, souligne le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, sont régies par l’Ordonnance N°2020-014/PT-RM du 24 décembre 2020, portant Loi domaine et foncière relue à plusieurs reprises pour son adaptation au contexte démographique galopant. Cette variante démographique exacerbée par l’incivisme grandissant des populations riveraines des routes constitue la principale cause de l’encombrement de nos rues, voire de leur occupation illicite. En même temps, des efforts importants ont été déployés par le gouvernement pour le développement durable et équilibré des villes à travers l’élaboration et la mise en œuvre des schémas directeurs d’urbanisme. « Je constate avec beaucoup de plaisir et de satisfaction que nous sommes en train de contribuer efficacement à la réalisation de cette volonté politique exprimée par les plus hautes autorités de notre pays », a ajouté Me Arouna Touréh. Avant de féliciter le partenariat gagnant-gagnant qui s‘est instauré entre le GPAC et les différentes communes urbaines de Bamako.
Bintou Diarra
Source : Le Challenger